Dépression dans le milieu du travail - 01/03/08
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Depression in the workplace |
Depression is the object of a dense literature, and synthesizing it is more of a utopian ideal rather than a concrete possibility.
Several specific risk factors for mental health are found in the workplace: work overloads, defective communications, role conflicts, competitive climate, and tolerance of violence. At the same time, few preventive measures have been implemented against mental disorders at work, nor are many protective factors present.
One worker in ten suffers from depression, anxiety, stress, or overwork.
To be distinguished from “burnout”, depressive symptoms must induce clinically significant suffering with substantial deterioration in functioning at work.
For depression to be recognized as a workplace accident, the employee must show that it was triggered by an unforeseen and sudden event (or at least one certainly) due to or at work. The causal link between an event at work and the depression must be shown (in particular by expert medical testimony about stress factors and indicators of vulnerability to depression).
Its recognition as an occupational disease can be based on the presence of psychosocial factors described by models of workplace stress and on its description by the occupational physician.
Points essentiels |
La dépression fait l’objet d’une littérature dense, sa synthèse relève de l’utopie.
Dans nos milieux professionnels, plusieurs facteurs constituent un risque pour la santé mentale, comme la surcharge de travail, les communications déficientes, les conflits de rôles, le climat compétitif et la tolérance de la violence. En contrepartie, il existe peu de mesures de prévention ou de facteurs de protection contre les troubles mentaux.
Un travailleur sur dix souffre de dépression, d’anxiété, de stress ou de surmenage.
La symptomatologie dépressive doit induire, pour se démarquer du “burnout“, une souffrance cliniquement significative avec altération importante du fonctionnement socioprofessionnel.
Pour que la dépression soit reconnue comme accident de travail, l’employé doit démontrer son déclenchement par un événement imprévu et soudain (ou du moins certain) survenu par le fait ou à l’occasion de son travail.
Le lien de causalité entre un événement professionnel et la dépression doit être démontré (notamment par expertise médicale recherchant des facteurs de stress et discutant la présence d’indicateurs de vulnérabilité à la dépression).
La reconnaissance peut se faire en tant que maladie professionnelle sur la présence de facteurs psychosociaux décrits par les modèles de stress au travail et sur la description faite par le médecin de travail.
Voir aussi dans ce numéro l’éditorial de P. Légeron, La santé mentale au travail : un enjeu humain et économique, p. 821-2
Plan
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Vol 35 - N° 5-C2
P. 823-830 - mai 2006 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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