Criminologie et psychiatrie - 01/01/02
Maison d'arrêt de Bordeaux-Gradignan, BP 109, 33173 Gradignan cedex France
Unité pour malades difficiles, centre hospitalier, 33410 Cadillac France
Centre hospitalier Charles Perrens, 121, rue de la Béchade, 33076 Bordeaux cedex France
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Résumé |
La dangerosité criminelle est souvent associée à des troubles mentaux. Les études récentes utilisant des instruments diagnostiques standardisés confirment les données anciennes. Le taux d'arrestations des patients sortant d'institutions psychiatriques est significativement plus élevé. Les personnes incarcérées souffrent davantage de troubles mentaux que la population générale. Les troubles psychotiques, en particulier schizophrénie, idées délirantes et hallucinations, le trouble de la personnalité antisociale, les addictions augmentent le risque de commettre un homicide. Les études épidémiologiques dans la population générale confirment que divers troubles mentaux des axes I et II (DSM IV) accroissent nettement la prévalence du comportement violent. Plus la comorbidité psychiatrique est élevée, plus les risques de conduite agressive et de suicide sont importants. Les troubles mentaux générateurs d'actes criminels, ainsi que les principales catégories d'infractions médicolégales sont rapidement décrits. Enfin, les bases psychobiologiques des comportements violents, en particulier la dysrégulation sérotoninergique, commencent à être élucidées.
Mots-clés : criminologie, psychiatrie, dangerosité, détenu, comorbidité psychiatrique, crime, facteurs de risques criminels, agressions sexuelles
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