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Incidence des radiodermites secondaires à un geste de radiologie interventionnelle - 01/03/08

Doi : PM-06-2006-35-6-C1-0755-4982-101019-200604317 

Candice Roudier,

Philippe Pirard,

Jean Donadieu

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Résumé

Introduction > Plusieurs cas de radiodermites, après un geste de radiologie interventionnelle, ont été observés, pratiquement toujours par des dermatologues, dans les années 1992-2000 et très peu récemment, posant la question de la persistance de cet effet secondaire.

Objectif et type d’étude > Étude de faisabilité pour s’assurer de l’existence de cas de radiodermite secondaire à un geste de radiologie interventionnelle de 2003-2004.

Méthodes > Un questionnaire a été adressé aux 1450 adhérents de la Société française de dermatologie durant l’été 2004, pour signaler toute radiodermite secondaire à un geste de radiologie interventionnelle. Les cas diagnostiqués entre le 1/9/03 et le 31/8/04 ont été pris en compte.

Résultats > Deux cent dix-huit réponses ont été obtenues. Dix cas de radiodermites ont été signalés. L’âge médian du diagnostic était de 56 ans. Dans un cas, il s’agissait d’une procédure de neuroradiologie, dans un cas d’une cholangiographie interventionnelle, dans un cas de la pose d’un pacemaker et dans 7 cas d’une procédure de cardiologie interventionnelle. Le délai médian entre le geste de radiologie interventionnelle et le premier signe était de 2 mois et celui entre la procédure et le diagnostic de radiodermite était de 7,5 mois. Dans 2 cas, une chirurgie plastique a été nécessaire.

Conclusion > La radiodermite est une complication toujours observée après un geste de radiologie interventionnelle. Cette étude encourage la mise en place d’un système de déclaration de cet effet secondaire. Ce travail s’inscrit dans une approche d'optimisation des pratiques de radiologie interventionnelle, visant une diminution de la dose pour une même qualité d’examen.

Summary: Incidence of radiodermatitis following interventional radiology

Results of a feasibility study among members of the French Dermatology Society

Introduction > Radiodermatitis due to fluoroscopically guided interventional radiology procedures was reported, mostly by dermatologists, several times between 1992 and 2000, but less frequently since 2000.

Type of study and objective > This feasibility study sought to determine whether radiodermatitis secondary to interventional radiology was still occurring recently (2003-2004).

Methods > During summer 2004, we sent a questionnaire to the 1450 dermatologists belonging to the French Dermatology Society (société française de dermatologie), asking them to report any cases of radiodermatitis related to fluoroscopically guided interventional radiology between 1 September 2003 and 31 August 2004.

Results > Responses from 218 dermatologists reported ten cases of radiodermatitis. Median age at diagnosis was 56 years. The procedures involved interventional neuroradiology (n=1), interventional cholangiography (n=1), pacemaker insertion (n=1), and interventional cardiology (n=7). Median time from the fluoroscopic procedure to first symptoms was 2 months and from procedure to radiodermatitis diagnosis 7.5 months. Plastic surgery was necessary for two patients.

Conclusion > Radiodermatitis related to interventional radiology still occurs. We recommend the development of a reporting system for this adverse effect as part of the optimization of interventional radiology practices, including dose reduction.


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Vol 35 - N° 6-C1

P. 955-959 - juin 2006 Retour au numéro
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