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Inefficacité des bandelettes urinaires dans la recherche denéphropathie incipiens chez les diabétiques - 01/03/08

Doi : PM-08-2006-35-7-8-0755-4982-101019-200604910 

Carine Garcia [1],

Lyse Bordier [2],

Pascal Burnat [1],

Franck Ceppa [1],

Olivier Dupuy [2],

Hervé Mayaudon [2],

Bernard Bauduceau [2]

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Résumé

Introduction > La microalbuminurie est un indicateur des premiers signes d’une néphropathie diabétique chez les diabétiques de type 1 et un marqueur de risque cardiovasculaire chez les diabétiques de type 2. Nous avons évalué la place que pourrait occuper la détermination semi-quantitative de la protéinurie à l’aide de bandelettes urinaires.

Méthodes > Cette étude porte sur une série consécutive de prélèvements urinaires chez des diabétiques. Si la bandelette urinaire était positive pour les leucocytes et/ou nitrites, les patients étaient exclus en raison des risques confondants possibles avec une infection urinaire. L’évaluation de la fiabilité des bandelettes urinaires a été réalisée par comparaison des résultats obtenus avec ceux des dosages classiques de la protéinurie et de la microalbuminurie.

Résultats > Deux cent trente prélèvements ont été inclus. Les valeurs prédictives positives (95,7 %) et négative (93,9 %) pour l’existence d’une protéinurie en cas de positivité de la bandelette étaient bonnes. Une trop grande incertitude a été observée pour les faibles valeurs de microalbuminurie. Dans ce cas, la valeur prédictive négative d’une bandelette était de 73,7 % et il n’existait plus de corrélation nette entre microalbuminurie et protéinurie, lorsque la protéinurie était faible.

Discussion > L’utilisation des bandelettes urinaires ne saurait se substituer au dosage de la microalbuminurie et de la protéinurie. Leur utilisation systématique pour la surveillance du diabète ne peut constituer qu’un signal d’alarme déjà tardif et doit être remplacée par des dosages quantitatifs de la microalbuminurie.

Voir aussi dans ce numéro

  • l’éditorial de Serge Halimi, Mesure de la microalbuminurie chez les diabétiques. Plaidoyer pour une pratique harmonisée, p. 1109-10.

Summary: Urinary dipsticks must not be used to detect diabetes-induced incipient nephropathy

Introduction > Microalbuminuria is an early indication of diabetic nephropathy in patients with Type 1 diabetes and a marker of cardiovascular in patients with type 2 diabetes. It must therefore be assessed annually in these patients. We sought to determine whether semiquantitative determination of proteinuria with urinary dipsticks was useful for this purpose.

Method > This analysis of consecutive urinary samples among diabetic patients excluded those with dipstick results positive either for leukocyturia or nitrituria, to avoid false positives due to urinary infection. We assessed the reliability of the dipsticks in comparison with conventional microalbuminuria and proteinuria assays.

Results > The study included 230 patients. Positive dipstick results had good positive (95.7%) and negative (93.9%) predictive values. Low levels of microalbuminuria, however – those that lead to early adjustment of treatment, were much more difficult to identify: the negative predictive value was only 73.7% and proteinuria was no longer correlated with microalbuminuria.

Discussion > Urinary dipsticks cannot replace conventional assays for microalbuminuria or proteinuria.


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Vol 35 - N° 7-8

P. 1117-1121 - août 2006 Retour au numéro
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