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Mise au point - La TEP dans les cancers des voies aérodigestives supérieures - 01/03/08

Doi : PM-09-2006-35-9-C2-0755-4982-101019-200606767 

Jean-Noël Talbot [1],

Sophie Périé [2],

Khaldoun Kerrou [1],

Françoise Montravers [1],

Sona Balogova [1],

Dany Grahek [1],

Fabrice Gutman [1],

Jean Lacau Saint Guily [2]

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Points essentiels

La TEP au FDG est utile lorsqu’on a diagnostiqué un cancer des voies aérodigestives supérieures (VADS) ou qu’on le soupçonne sans que l’histologie de la tumeur n’en ait apporté la preuve (sauf dans les tumeurs des glandes salivaires où cet examen n’est pas contributif) : elle permet par exemple de mettre en évidence des adénopathies suspectes dans des cas cliniquement N0, de déceler des sites suspects de métastases à distance ou de second cancer, et de préciser le pronostic. Du fait de la finesse des structures anatomiques en cause, la TEP bénéficie grandement, dans les cancers des VADS, de la fusion avec la TDM.

Dans l’évaluation précoce de l’efficacité de la chimiothérapie, l’absence d’une diminution significative de la fixation du FDG au bout d’un ou 2 cycles en prédit l’inefficacité : on pourra modifier le schéma thérapeutique. En revanche, si la disparition de la fixation du FDG est un élément de bon pronostic en ORL, elle ne peut affirmer l’absence de tout tissu cancéreux viable à l’issue de la chimiothérapie, néoadjuvante en particulier. La TEP au FDG trouve aussi une indication en fin de traitement pour évaluer la réponse et caractériser d’éventuelles masses résiduelles.

La recherche de récidive et la restadification d’une récidive connue est probablement l’indication où l’impact est le plus grand ; il faut savoir réaliser la TEP au FDG suffisamment tôt, et peut-être de façon systématique, pour que la récidive ait une chance d’être curable, mais suffisamment à distance des gestes thérapeutiques, pour éviter les résultats faux positifs liés à l’inflammation pour une bonne part. La stratégie reste à préciser ainsi que la place éventuelle de la TEP à la fluoroéthyltyrosine (FET) dans la recherche d’une récidive de ces carcinomes épidermoïdes.

Key points: PET in head and neck cancers

FDG PET is useful when cancer in the head or neck (except for tumors of the salivary glands, which cannot be characterized accurately) is diagnosed or suspected but not confirmed by biopsy. It can, for example, find evidence of suspicious lymph nodes in clinically N0 necks, detect foci suggestive of distant metastases or second cancers, and provide useful prognostic information. Because it can be very difficult to identify anatomical structures and landmarks on PET images in the head and neck region, PET/CT fusion is very helpful in this area.

In early assessment of chemotherapy, the absence of a significant reduction in FDG uptake after one or two cycles predicts lack of efficacy and thus indicates the need to modify the regimen. Conversely, the disappearance of FDG foci indicates effective treatment and good prognosis but cannot rule out the persistence of any malignant tissue at the end of treatment, especially neoadjuvant.

Diagnostic impact is probably greatest in monitoring for recurrence and restaging known recurrence: FDG PET should be performed – perhaps routinely – early enough that curative options are still open, but long enough after the end of treatment to avoid false positive results from inflammation. The strategy and timing of FDG PET during follow-up should be determined in more detail in the future, as should the role (if any) of fluorotyrosine (FET) PET in squamous cell carcinoma.


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Vol 35 - N° 9-C2

P. 1355-1369 - septembre 2006 Retour au numéro
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  • Jean-Noël Talbot, Khaldoun Kerrou, Fabrice Gutman, Sophie Périé, Dany Grahek, Étienne Roulet, Jean Lacau Saint Guily, Françoise Montravers

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