CO-20: Physical activity in patients with type 2 diabetes and hypertension – insights into motivations and barriers from the MOBILE study - 12/02/16
Barrières et motivations à la pratique régulière d'une activitè physique chez des patients diabètiques de type 2 et hypertendus – enseignements de l'ètude MOBILE
Résumé |
Objectifs |
L'activitè physique (AP) est clè dans la prise en charge de l'HTA et du diabète de type 2 (DT2). En pratique elle est difficile à mettre en place et souvent infèrieure à ce qui est recommandè. L'objectif de l'ètude ètait d'èvaluer:
1) | le pourcentage de patients actifs et inactifs atteignant les objectifs de contrôle tensionnel (PA < 140/90mmHg) et glycèmique (HbA1c < objectif personnalisè), |
2) | les facteurs corrèlès à l'atteinte de ces objectifs |
3) | les motivations et barrières à la pratique d'une AP. |
Mèthodes |
Ètude observationnelle, transversale, française, en 2014. Les mèdecins devaient recruter des patients avec HTA et DT2, 2 physiquement actifs et 4 inactifs sur la base du questionnaire de Ricci et Gagnon (R&G). Les patients, comme les mèdecins, devaient ègalement complèter le questionnaire IPAQ court.
Rèsultats |
1766 patients inclus. Les actifs (n=628) ètaient plus souvent des hommes, plus jeunes, moins obèses, avec un diabète plus rècent, moins de complications, et d'autres pathologies associèes que les inactifs (n=1138). La plus grande diffèrence dans la pratique de l'AP rèsidait dans la pratique règulière d'AP de loisirs (97,9 % des actifs vs 9,6 % des inactifs selon R&G) et d'AP intenses (59,5 % des actifs vs 9,6 % des inactifs selon IPAQ). Le double objectif tensionnel et glycèmique ètait plus souvent atteint pour les patients actifs avec un traitement moins lourd (33 % de contrôlès vs 19 % pour les inactifs, p<0,001). En analyse multivarièe, les patients actifs, ceux ayant le moins de barrières à la pratique d'une AP, ayant un traitement moins lourd, et ayant un mèdecin physiquement actif ètaient plus susceptibles d'atteindre le double objectif de contrôle tensionnel et glycèmique : les patients ayant un mèdecin physiquement actif avaient 4 fois plus de chance d'être à l'objectif que ceux dont le mèdecin ètait inactif.
Les patients ètaient d'autant plus motivès pour pratiquer une AP qu'ils ètaient rassurès quant à l'absence de risque pour la santè, qu'ils ètaient formès au risque d'hypoglycèmie, et qu'ils recevaient une prescription d'AP qui ètait suivie par leur mèdecin. Les barrières à la pratique d'AP les plus frèquemment mises en avant par les patients inactifs ètaient une mauvaise image de soi, l'absence de soutien et les problèmes mèdicaux.
Conclusion |
Les mèdecins devraient considèrer la prescription de l'AP tout aussi sèrieusement que celle des mèdicaments. Ils devraient ègalement prendre en compte les motivations et barrières à l'AP de leurs patients afin de personnaliser leurs conseils pour amèliorer l'observance de cette prescription.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 64 - N° S1
P. S11 - décembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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