P-114: Stroke and ischemic heart disease, therefore poisoning carbon monoxide - 12/02/16
AVC et cardiopathie ischémique, conséquence d'une intoxication au monoxyde de carbone
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Résumé |
Objectifs |
L'intoxication au monoxyde de carbone est la première cause de décès par intoxication accidentelle dans le monde, les symptômes neurologiques sont les plus fréquents mais les évènements cardiovasculaires sont rares. Nous rapportons une observation particulière.
Méthodes |
Un patient de 38, sans antécédent, était admis en ranimation pour un coma sur intoxication au monoxyde de carbone.
Les explorations ont mis en évidence un accident vasculaire cérébral ischémique, un syndrome coronarien aigu et un diabète insipide.
Une fois transféré au service de médecine interne, l'examen clinique a retrouvé : un patient amaigri et asthénique, une pâleur cutanéomuqueuse, une déshydratation intracellulaire, une escarre fessière avec des séquelles neurologiques, des céphalées, une dysarthrie, un tremblement des membres supérieurs et inférieurs, un signe de Babinski gauche.
Résultats |
Les différents bilans biologiques et d'explorations ont montré :
– | Un diabète de type 2, une HTA essentielle avec un ionogramme normal, des taux de TSH et de cortisolémie normaux, un taux d'aldostérone, une activité rénine plasmatique, des taux de métanéphrines et normétanéphrines normaux, un diabète insipide transitoire avec une osmolalité urinaire et un taux d'ADH normal. |
– | Une cardiopathie ischémique à l'ECG, une troponine à 10 fois la normale, une hypokinésie globale surtout septale. |
– | Les Dopplers des artères rénales et des troncs supra-aortiques étaient normaux avec flux conservé. La TDM abdominale était sans anomalies. |
– | L'angio-IRM cérébrale a mis en évidence une lésion d'encéphalopathie post-anoxique à l'étage sus-tentoriel. |
Conclusion |
Les atteintes cérébrales et cardiaques dues à l'intoxication au CO semblent être rares, les patients doivent bénéficier d'une évaluation générale notamment cardiaque et neurologique d'autant plus qu'il existe des troubles de la conscience pouvant retarder le diagnostic clinique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 64 - N° S1
P. S61-S62 - décembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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