P-184: Screening renal risk in diabetics - 12/02/16
Dépistage du risque rénal chez le diabétique
Résumé |
Objectifs |
Observer et analyser la pratique médicale dans la recherche du risque rénal chez le diabétique.
Méthodes |
100 médecins généralistes et spécialistes exerçant en libéral et en public dans la ville d’Annaba, ont été destinataires d'un questionnaire anonyme qui porte sur les critères suivants : Dépistage du diabète ; Rythme de surveillance ; Conditions de recours aux examens complémentaires d'évaluation des complications, et de surveillance du diabète.
Résultats |
75 % des médecins interrogés, demandent systématiquement une glycémie à jeun même à l'occasion d'un bilan sommaire pour un motif quelconque de consultation, et 21 % ne le demandent que si des signes cliniques suggèrent un diabète.
43 % des médecins estiment nécessaire de contrôler la glycémie tous les trois mois, 15 % tous les six mois, et 7 % une fois par an.
Pour l'évaluation et la surveillance des complications du diabète, parmi les examens demandés au moins une fois par an, on note la créatinémie (84,4 %), le FO (83,3 %), l'examen cytobactériologique des urines (57 %), la microalbuminurie (56,7 %), et la bandelette urinaire (49 %).
Quand la fonction rénale est sévèrement dégradée, 61 % des médecins ont recours de façon systématique à l'insulinothérapie, et 39 % traitent à l'insuline au cas par cas, notamment les malades posant des problèmes d'observance.
Conclusion |
Sur le suivi du diabète, on note une variabilité des réponses qui traduit une méconnaissance des recommandations émises par les réunions et organismes de consensus nationaux ou internationaux qui définissent de façon précise la surveillance et le rythme de surveillance du contrôle glycémique.
On observe aussi que la bandelette urinaire, n'est demandée qu'à peine une fois sur deux, comme la recherche de la micro albuminurie (56,7 %), dont l'intérêt comme indicateur précoce de la néphropathie glomérulaire est unanimement reconnu.
L'HbA1c, meilleur indicateur de l'équilibre glycémique dans la durée, reste relativement peu demandé (60 %) au regard de son intérêt pour le suivi du diabète et le jugement de l'efficacité du traitement antidiabétique.
L'analyse des résultats de notre enquête sur la pratique médicale face au risque rénal du diabète met en évidence des insuffisances importantes. Il y'a nécessité pour le corps médical de connaître et d'appliquer les règles de bonnes pratiques pour le dépistage, la surveillance du diabète et ses complications rénales.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 64 - N° S1
P. S85 - décembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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