P-188: Blood pressure control in primary glomerulonephritis: about 153 cases - 12/02/16
Contrôle de la pression artérielle au cours des néphropathies glomérulaires primitives : à propos de 153 cas
Résumé |
Objectifs |
Le lien entre hypertension artérielle (HTA) et maladie rénale en général, fût établit par Richard Bright en 1837.
L’hypertension artérielle est particulièrement fréquente dans les néphropathies glomérulaires primitives et cette fréquence dépend d’une part de la nature histologique de la lésion et d'autre part du débit de la filtration glomérulaire.
l'objectif principal de notre étude est de déterminer la fréquence de l'hypertension artérielle chez des patients présentant des néphropathies glomérulaires primitives et d'en préciser le mécanisme physiopathologique selon les différentes lésions anatomopathologiques.
Méthodes |
Notre étude est épidémiologique, longitudinale et multicentrique, portant sur 153 patients âgés entre 15 et 72 ans, atteints de néphropathies glomérulaires primitives (NGP). Cette étude est réalisée de Jan 2011 à Déc. 2013, dans l'Est Algérien.
Résultats |
L'hypertension artérielle est diagnostiquée chez 37 % des patients. Ce taux est fonction du diagnostic histologique, ainsi l'hypertension artérielle est constante dans les néphropathies membranoprolifératives et extracapillaires, et sa fréquence est élevée dans les glomérulonéphrites à dépôts d'IgA (62 %), les glomérulonéphrites extramembraneuses (48 %) et les Hyalinoses segmentaires et focales (32,6 %). Elle reste peu fréquente dans les glomérulopathies à lésions glomérulaires minimes (9.6 %).
Conclusion |
L'apparition de l'hypertension artérielle au cours des néphropathies glomérulaires primitives prolifératives est due à plusieurs mécanismes, mais le primum movens reste l'incapacité du rein atteint de lésions glomérulaires à maintenir une homéostasie « concept de Guyton ». Dans les néphropathies glomérulaires à lésions glomérulaires minimes, l'hypertension artérielle présente chez des patients ayant une hypovolémie est probablement réninedépendante. Le traitement par les corticoïdes seuls ou associés aux immunosuppresseurs (37.9 %), entraine la rémission des lésions glomérulaires et la disparition de hypertension artérielle, cette dernière persiste chez 11 % des patients où elle est contrôlée par les inhibiteurs de l'enzyme de conversion et les ultrafiltrations en hémodialyse.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 64 - N° S1
P. S86 - décembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?