P-198: Functional exploration of inflammatory-malnutrition in Algerian northwest chronic uremic patients - 12/02/16
Exploration fonctionnelle de la malnutrition-inflammation chez les urémiques chroniques du Nord-Ouest Algérien
Résumé |
Objectifs |
L’anémie inflammatoire est une pathologie fréquente au cours du syndrome urémique. Le contexte clinique peut être complexe, rendant ainsi son diagnostic et sa prise en charge difficiles. Ceux-ci deviennent plus délicats dans les situations complexes où l’anémie inflammatoire coexiste avec l’anémie ferriprive car la plupart des marqueurs biologiques sont modifiés par l’inflammation. Le but de ce travail est d’évaluer les déterminants de l’anémie inflammatoire et de rechercher la différence spécifique à la technique d’épuration corporelle et métabolique chez des patients urémiques chroniques non dialysés.
Méthodes |
Une étude transversale réalisée entre février et juin 2014 incluant 50 patients recrutés au niveau de l’hôpital universitaire d’Oran (H/F:29/21) âgés entre 52±8,50 années. Après l’interrogatoire consenti, les patients ont bénéficié d’un bilan biochimique spécifique à la fonction rénale (urée, créatinine, albumine) du plasma et du profil électrolytique (calcium et potassium), le profil lipidique (cholestérol total et HDL, triglycérides plasmatiques). Les patients ont été ensuite subdivisés en deux groupes en fonction de la sévérité du syndrome urémique. GI: présentant une clairance de la créati-nine moyenne de 45ml/min et le GII: présentant une clairance de la créatinine moyenne de 18ml/min.
Des techniques d’immunodosage ont été utilisées pour l’analyse de la protéine C réactive (CRP) (Life diagnostics, France). Le Tumor Necrosis Factor (TNFalpha) a été determiné par EIA (eBioscience, USA) et le fibrinogène par méthode colorimétrique (Bio-Fibri, France)
Résultats |
Les résultats de notre étude mettent en évidence une hypercholestérolémie (1,45±0,26g/l) et une hypertriglycéridémie (0,86±0,16g/l) moins sévères chez les patients IRC (GI) comparé aux GII dont les teneurs en CT sont estimées à (2,55±0,31g/l) et en TG (1,86±0,14g/l). De même, les données obtenues révèlent une diminution du phénomène inflammatoire comme démontré par la diminution des teneurs sériques en CRP, en TNF alpha et en fibrinogène chez GI comparé à GII (p<0,001). Parallèlement, une augmentation du fer et de la transferrine sériques a été observée chez GI comparé au GII.
Le profil électrolytique révèle une diminution de 2 – fois des teneurs en potassium chez Gl comparé au GII.
Conclusion |
La sévérité des perturbations métaboliques (hyperlipidémies, anémie inflammatoire) inhérentes au syndrome urémique dépendent en grande partie du degré de la fonction rénale. Ainsi, l’anémie inflammatoire est négativement corrélée à la fonction glomérulaire. Afin de lutter efficacement contre les effets de l’anémie inflammatoire chronique prédominant d’IRC, il est indispensable de considérer la nutrition comme partie intégrante de la thérapie.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 64 - N° S1
P. S89 - décembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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