CO-15: Antioxydant capacity of diet and risk of incident hypertension among the E3N cohort - 12/02/16
Capacité anti-oxydante totale de l'alimentation et risque d'hypertension chez les femmes – Cohorte E3N
Résumé |
Objectifs |
Le stress oxydatif est reconnu comme un mécanisme jouant un rôle important dans le développement de l'hypertension artérielle. Si plusieurs études ont montré une relation inverse entre la consommation de certains anti-oxydants, considérés individuellement, et le niveau de pression artérielle, à ce jour, aucune étude ne s'est intéressée à la capacité anti-oxydante totale de l’alimentation.
Étudier l'association entre la capacité antioxydante totale (CAT) de l'ali-mentation et le risque d’hypertension chez les femmes de la cohorte prospective E3N (Étude Épidémiologique auprès des femmes de la MGEN).
Méthodes |
Dans une cohorte de 40 576 femmes françaises normotensives à l'inclusion, 9 350 cas d'incidents d'hypertension ont été observés entre 1993 et 2009. La capacité antioxydante de l'alimentation a été évaluée avec la méthode TRAP (Total Radical-trapping Antioxidant Parameter) à partir d'un questionnaire de fréquence alimentaire détaillé. Des modèles de Cox avec l'âge comme échelle du temps ont été utilisés avec ajustement pour des facteurs non alimentaires (diabète, hypercholestérolémie, éducation, antécédents d'hypertension, tabac, activité physique, IMC), et alimentaires (apport énergétique hors alcool, apports en sodium, magnésium et potassium et en acides gras oméga 3, consommation de café.
Résultats |
Après un suivi moyen de 12,7 ans, l'incidence de l'hypertension était plus faible pour les femmes dans le dernier quintile de CAT (18,38 cas pour 1 000 personnes années vs 19,92 cas par 1 000 personnes années pour le premier quintile). En analyse multivariée, il persistait une association inverse entre la capacité anti-oxydante totale et le risque d'hypertension après ajustement pour les principaux facteurs de risque conventionnels. Les femmes avec la consommation d’antioxydants la plus élevée avaient 15% de moins de risque de développer une hypertension (HR=0,85 [IC 95 % 0,79 ; 0,92]) que celles dans la catégorie de référence.
Conclusion |
Une consommation élevée d'antioxydants est associée chez les femmes de la cohorte E3N à un risque significativement diminué de développer une hypertension. Ces données, qui nécessitent confirmation chez les hommes, suggèrent l'int'rèt de la consommation d'antioxydants en prévention
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 64 - N° S1
P. S9 - décembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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