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La psychose à la frontière de la psychiatrie - 16/02/16

Doi : 10.1016/j.amp.2015.12.020 
Carole Azuar a, , b, c , Diane Samama c
a Institut de la mémoire et de la maladie d’Alzheimer, Fédération de neurologie, groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, AP–HP, 47, boulevard de l’Hôpital, 75013 Paris, France 
b IHU-ICM, institut des neurosciences, Frontlab, U-975, Inserm, université Pierre-et-Marie-Curie, Paris 6, 75005 Paris, France 
c Clinique médicale du Château de Garches, 11 bis, rue de la Porte-Jaune, 92380 Garches, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

L’avancée des connaissances médicales et scientifiques a mis en lumière de nouvelles pathologies à expression neuropsychiatrique. Ces pathologies, à la frontière de la neurologie et de la psychiatrie, représentent un réel enjeu tant sur le plan du diagnostic, car il s’agit souvent de pathologies génétiques familiales, que sur le plan de la prise en charge, qui doit tenir compte de la résistance aux traitements pharmacologiques usuels. En partant de la description de deux patients qui présentent un syndrome délirant à début tardif dans le cadre d’une démence fronto-temporale liée à une mutation du gène C9ORF72, nous essayerons de mettre en évidence des marqueurs cliniques spécifiques permettant de distinguer ces pathologies neurologiques à expression psychiatrique des pathologies schizophréniques prototypiques. Parmi ces marqueurs cliniques, l’existence d’un syndrome frontal cognitif et comportemental pourrait faire suspecter un diagnostic neurologique et inciter à la réalisation d’imagerie cérébrale anatomique et fonctionnelle. À l’inverse, l’existence d’une désorganisation mentale, ou dissociation, apparaîtrait comme un critère spécifique de la schizophrénie, rarement observé dans les schizophrénies à début tardif ou dans les autres syndromes délirants chroniques. Ces observations permettent ainsi d’ouvrir une réflexion plus large sur la physiopathologie des syndromes délirants chroniques et incitent à une redéfinition de la sémiologie neuropsychiatrique, visant l’optimisation de la prise en charge diagnostique et thérapeutique.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

The advance of medical and scientific knowledge has revealed new pathologies with neuropsychiatric expression. These pathologies, on the border of neurology and psychiatry, are a real challenge both in terms of diagnosis, as they are often associated with genetic mutations, and in terms of management, which must take account resistance to conventional pharmacological treatments. Starting from the description of two patients with delusional disorder in the context of a frontotemporal dementia linked to a mutation of the gene C9ORF72, we will try to highlight specific clinical markers for distinguishing these neurological pathologies from schizophrenic disorders. Among these clinical markers, the existence of cognitive and behavioral frontal syndrome might evocate a neurological diagnosis and encourages the realization of brain imaging. Conversely, the existence of a mental disorganization, or dissociation, would appear as a distinctive criterion of schizophrenia, rarely observed in late-onset schizophrenia or other chronic delusional syndromes. These observations, thus, open a broader reflection on the pathophysiology of chronic delusional syndromes and encourage a redefinition of neuropsychiatric symptomatology, to optimize the diagnostic and therapeutic management.

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Mots clés : Démence fronto-temporale, Neuropsychiatrie, Schizophrénie tardive, Syndrome délirant, Syndrome frontal

Keywords : Frontotemporal dementia, Frontal dysfunction, Neuropsychiatry, Late-onset schizophrenia, Delusional syndrome


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Vol 174 - N° 2

P. 135-139 - mars 2016 Retour au numéro
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