Analyse des différentes méthodes de contrôle des chimiothérapies : quel choix pour un centre hospitalier général ? - 25/02/16
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Résumé |
Introduction |
Dans un contexte d’augmentation de la production (15 057 préparations en 2014, +13 % en 1 an), d’un projet d’extension de l’hôpital de jour avec augmentation de la capacité d’accueil ainsi que dans le cadre de projets de sous-traitance, une amélioration de l’efficience du contrôle libératoire des chimiothérapies a été envisagée (contrôle actuellement réalisé par double contrôle visuel). Les méthodes analytiques, gravimétriques et de vidéo-analyse (Drugcam®) ont été étudiées ainsi que leurs modalités de mise en œuvre au regard d’une Unité de reconstitution de chimiothérapies qui s’organise de la façon suivante : 3 PPH, 2 pharmaciens, 1 interne, travaillant en isolateur avec le logiciel Chimio®.
Matériels et méthode |
Le recueil des données pour chaque méthode s’est fait par revue bibliographique, visites de centres utilisant en routine les méthodes à l’étude (CH d’Argenteuil, hôpital Saint-Louis, CH de la Rochelle), participation à une journée de partage d’expériences sur le contrôle des chimiothérapies. Un groupe de travail s’est ensuite réuni afin d’établir une liste de critères pour le choix de la méthode de contrôle et chaque critère a été ainsi pondéré afin d’obtenir une note globale sur 100 points : coût global de mise en place (40 points), part de la production contrôlable par la méthode (30 points), performances de la méthode (20 points), encombrement de l’isolateur ou besoins en locaux supplémentaires (10 points).
Résultats et discussion |
La méthode analytique étudiée (QC prep II®) a recueilli un total de 65 points (coût des consommables, nécessité d’un équivalent temps plein supplémentaire, 80 % de la production contrôlable, besoin en locaux supplémentaires). Le contrôle gravimétrique a recueilli un total de 75 points (spécificité relative avec des densités très proches de 1, encombrement de l’isolateur, 85 % de la production contrôlable). La méthode Drugcam® a recueilli la note la plus élevée (85 points) et est donc la méthode retenue pour le contrôle des chimiothérapies. En effet, malgré un coût de mise en place élevé, cette méthode permet de contrôler 100 % de la production sans besoin en personnel ni en locaux supplémentaires.
Conclusion |
La méthode Drugcam® semble, selon les critères de choix établis, la plus adaptée à notre établissement. Elle représente cependant un investissement conséquent ; il faut en effet compter 78 000 euros pour l’équipement de 2 postes de travail. Des pistes d’allègement de l’investissement sont donc à l’étude, notamment un système de leasing (location-achat) ainsi qu’une recherche de financements extérieurs.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Contrôle, Chimiothérapies, Drugcam, Gravimétrie
Plan
Vol 51 - N° 1
P. 85-86 - mars 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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