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Prévention des erreurs médicamenteuses en pédiatrie néonatale et réanimations - 25/02/16

Doi : 10.1016/j.phclin.2016.01.066 
Gaëlle De Barry 1, , Anne Jalabert 1, Patricia Fournier 2, Gilles Cambonie 2
1 Pharmacie Lapeyronie, hôpital Lapeyronie, 371, avenue du Doyen-Gaston-Giraud, 34295 Montpellier cedex 5, France 
2 Pédiatrie néonatale et réanimations, hôpital Arnaud-de-Villeneuve, 371, avenue du Doyen-Gaston-Giraud, 34295 Montpellier cedex 5, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

L’identification et la prévention des erreurs médicamenteuses (EM) entrent dans le cadre de l’amélioration continue de la qualité et sécurité des soins et de la gestion des risques prévue par la loi HPST, et l’arrêté du 6 avril 2011 relatif au management de la qualité de la prise en charge médicamenteuse.

L’objectif était de recenser, analyser et corriger les EM survenant dans un service de pédiatre néonatale et réanimations (62 lits) équipé d’un logiciel de prescription développé par le service.

Matériels et méthode

Les EM étaient recensées prospectivement pendant 20 mois par un pharmacien présent hebdomadairement aux réunions du service. Des actions correctives étaient mises en place le cas échéant.

Résultats et discussion

Nous avons recensé 72 EM pour 2366 admissions (3 %). Elles étaient avérées dans 3/4 des cas. La validation pharmaceutique permettait de détecter 15 EM, soit 19 % des EM et 71 % des EM potentielles.

Le service de réanimation pédiatrique comptabilisait 61 % des EM, la réanimation néonatale 24 % et les soins intensifs 15 %. Dans 88,8 % des cas, les EM concernaient la prescription ou l’administration. Pour 72,3 % des cas, il s’agissait d’EM de posologie, dosage ou concentration. Pour 73,2 % des EM, il fallait moins de 24heures pour la détecter. Des défauts de connaissance ou pratiques défectueuses, étaient responsables de 62,5 % des EM. Nous n’avons recensé aucun préjudice permanent et il n’y avait aucun préjudice chez plus de 90 % des patients.

Pour 55 % des EM, une action corrective était décidée et mise en place dans 73 % des cas.

Depuis le début de ce travail, nous constatons une implication croissante du personnel. La forte proportion d’EM en réanimation pédiatrique peut être liée à la population hospitalisée ayant des pathologies et thérapeutiques variées et des écarts de poids plus importants.

Le nombre important d’EM de prescription peut être lié à la personne qui les relève qui est pharmacien, mais aussi aux personnes les déclarant qui sont principalement les pédiatres alors que le personnel infirmier est peu représenté.

Le faible taux d’EM d’administration est encourageant puisqu’il s’agit d’une étape sensible où les moyens de détection sont moins nombreux et difficiles à mettre en œuvre. Ces EM sont liées aux techniques utilisées et aux formes pharmaceutiques non adaptées à la pédiatrie.

Nous avons constaté que le logiciel d’aide à la prescription participe au faible taux d’erreurs mais en induit en l’absence de paramétrage.

Conclusion

Grâce à la présence d’un pharmacien, nous avons mis en place une méthode de recueil systématique des EM pour prévenir leur survenue. Une des premières actions correctives a été la réalisation d’un double contrôle infirmier systématique lors de la préparation des doses à administrer.

Ce travail a été étendu à 2 autres services de pédiatrie où est présent un interne en pharmacie. Nous souhaiterions développer cette démarche avec une évaluation des pratiques professionnelles sur la sécurisation de la prise en charge médicamenteuse des patients pédiatriques.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Erreurs médicamenteuses, Iatrogénie, Prévention, Pédiatrie


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Vol 51 - N° 1

P. 91-92 - mars 2016 Retour au numéro
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