Parcours de soins des acrosyndromes vasculaires - 25/02/16
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Les acrosyndromes regroupent l’ensemble des manifestations pathologiques qui concernent les extrémités. L’identification d’un acrosyndrome vasculaire est souvent faite par le médecin traitant mais peut nécessiter un spécialiste, généralement un médecin vasculaire. Au sein des acrosyndromes vasculaires, on distingue les acrosyndromes permanents (acrocyanose, acrocholose, hématome digital spontané) qui nécessitent parfois l’avis d’un médecin vasculaire, mais ne posent pas de problème important en santé publique. En revanche, parmi les acrosyndromes paroxystiques, deux posent des problèmes d’organisation de la prise en charge : l’érythermalgie et surtout le phénomène de Raynaud (PR). L’érythermalgie est rare (1/10 000) et peut poser des problèmes de diagnostic différentiel avec une neuropathie périphérique ou une insuffisance veineuse. L’avis d’un spécialiste (médecin vasculaire ou neurologue) pour le diagnostic est généralement nécessaire. L’exploration étiologique fait appel à la NFS qui sépare les érythromélalgies secondaires à un syndrome myéloprolifératif et sensibles à l’aspirine des érythermalgies primitives. Le phénomène de Raynaud touche10 % de la population, il est le plus souvent bénin. Il est recommandé d’explorer tout patient qui consulte pour un PR. Le médecin traitant adresse le patient en consultation spécifique au médecin vasculaire, au cours de laquelle il réalise une capillaroscopie et prescrit le dosage des Ac anti-noyau. Si le résultat de ces explorations est positif, le diagnostic de sclérodermie systémique limitée est le plus souvent posé et le patient est confié au spécialiste qui assure le bilan et la prise en charge. Si le résultat de ces deux explorations ne permet pas de poser un diagnostic, soit le PR est suspect et il faut refaire les explorations tous les ans. Soit le PR n’est pas suspect et il n’est pas nécessaire que le médecin vasculaire revoie le patient sauf élément nouveau. Il existe aussi des cas de PR pour lesquels un diagnostic est d’emblée évoqué (profession exposée, consommation majeure de tabac et cannabis chez un sujet jeune, hypothyroïdie mal équilibrée,…). Dans ces cas, d’autres explorations comme l’écho-Doppler des membres supérieurs peuvent être proposées mais n’ont pas de place en dehors de ces cas particuliers.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Acrosyndrome, Parcours de soins
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Vol 41 - N° 2
P. 101-102 - mars 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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