Intérêt d’une consultation spécialisée pour le diagnostic et la prise en charge d’un lymphœdème des membres - 25/02/16
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Résumé |
Introduction |
Le diagnostic de lymphœdème n’est pas toujours facile, en particulier pour les membres inférieurs.
Objectif |
Confirmer ou infirmer le diagnostic de lymphœdème et adapter la prise en charge thérapeutique.
Matériels et méthodes |
Nous avons analysé pendant 2 mois consécutifs tous les diagnostics des patients adressés pour une première consultation pour suspicion de lymphœdème des membres dans un centre spécialisé et les modifications de prise en charge spécifique.
Résultats |
De janvier à février 2015, 206 nouveaux patients (176 femmes, 30 hommes) ont été vus en consultation pour suspicion de lymphœdème (membre inférieur : 112, supérieur : 94). Pour le membre supérieur (88 femmes, 6 hommes), l’âge médian était de 63ans (Q1–Q3 : 51–71), l’index de masse corporelle (IMC) médian de 27,6kg/m2 et le diagnostic de lymphœdème confirmé dans 87 % des cas (secondaire après cancer du sein : 78, primaire : 4) et infirmé dans 13 % des cas (lymphocèle, plexopathie/neuropathie, cordes axillaires, douleurs). Le traitement a été modifié dans 83 % des cas : prescription d’une compression (86 % vs 66 % avant la consultation), augmentation de la classe de compression (67 %), décision d’hospitalisation pour traitement décongestif (44 %). Des examens complémentaires ont été prescrits après la consultation : lymphoscintigraphie (n=2), écho-Doppler veineux (n=8), autres examens (n=15). Pour le membre inférieur (88 femmes, 24 hommes), l’âge médian était de 58ans (Q1–Q3 : 42–70), l’IMC médian de 29,9kg/m2 et le diagnostic de lymphœdème confirmé chez 56 patients (50 %). Pour les autres 56 patients (50 %), les principaux diagnostics retenus étaient : lipœdème (n=26, 23 %), insuffisance veineuse chronique (n=15, 13 %), malformations veineuses ou lymphatiques (n=3), œdèmes de stase (n=3). La prise en charge était modifiée dans 79 % des cas : prescription d’une compression (82 % vs 64 % avant la consultation), augmentation de la classe de compression (61 %), décision d’hospitalisation pour traitement décongestif (26 %). Des examens complémentaires ont été prescrits après la consultation : lymphoscintigraphie (n=22), écho-Doppler veineux (n=16), autres examens (n=20).
Conclusion |
Le recours à des consultations spécialisées permet de confirmer ou d’infirmer le diagnostic de lymphœdème notamment pour les membres inférieurs et d’améliorer la prise en charge par une meilleure adaptation des traitements.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Lymphœdème, Diagnostic, Consultation spécialisée
Plan
Vol 41 - N° 2
P. 125-126 - mars 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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