Bassin obstétrical : anatomie, étude clinique et radiologique - 03/03/16
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Résumé |
Le bassin humain se distingue de celui des mammifères quadrupèdes par : l'antéversion du détroit supérieur, l'incurvation du cylindre pelvien en segment de tore, le développement et la saillie du promontoire qui rétrécit l'aire du détroit supérieur, et la saillie des épines ischiatiques qui marquent le rétrécissement du détroit moyen. Ces particularités anatomiques imposent une mécanique obstétricale complexe qui n'existe pas chez les quadrupèdes. Dans la seconde moitié du xxe siècle, la radiopelvimétrie a cherché à prédire le pronostic de l'accouchement par la mesure du bassin. On a distingué différentes formes de bassin et certaines ont été présumées dystociques. En réalité, il s'agit de variantes physiologiques et aucune n'apparaît clairement anormale. Il est certain que le risque d'échec d'accouchement par voie basse augmente avec la diminution des diamètres pelviens. Cependant, le risque de dystocie n'est augmenté au point de justifier une césarienne programmée que dans un très petit nombre de bassins réellement très étroits, qu'il est souvent possible de suspecter par l'examen clinique. Hormis ces situations rares, il n'y a pas de limite nette entre le bassin normal et le bassin rétréci, d'où la difficulté à définir ce dernier. La littérature médicale montre un grand nombre de normes, qui apparaissent souvent très contestables et ne correspondent pas à la distribution des diamètres pelviens dans la population générale. En l'absence d'éléments cliniques faisant suspecter un rétrécissement pelvien franc, l'exploration radiologique du bassin n'a plus aucune justification dans les présentations céphaliques. Il est démontré que sa pratique augmente notablement le taux de césarienne sans réduire l'incidence des complications maternelles et néonatales. Pour beaucoup d'auteurs, elle garde une légitimité en cas de présentation du siège. Dans cette situation, elle semble permettre de diminuer le nombre de césariennes en urgence, mais sans modifier le taux global de césarienne. Son impact sur le pronostic néonatal est possible mais mal documenté, et certaines équipes ont abandonné cet examen sans constater une augmentation des complications néonatales.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Bassin obstétrical, Pelvimétrie externe et interne, Radiopelvimétrie
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