Caractérisation de la photoreception non visuelle chez l’homme - 05/03/16
Résumé |
Objectif |
Les cellules ganglionnaires à mélanopsine (ipRGC), avec les cônes et bâtonnets, forment un réseau rétinien de photoréception sous-tendant l’effet non visuel (NV) de la lumière. L’objectif de notre travail est de déterminer la contribution individuelle de ces substrats neuronaux dans les réponses du cerveau NV.
Méthodes |
Notre stratégie expérimentale repose sur les propriétés spectrales, spatiales différentes des cônes et ipRGCs. Vingt-huit sujets (within-subject design) ont été exposés consécutivement à 4 stimuli lumineux de 50min chacun, de 19–23h. Le stimulus fut composé d’une lumière blanche centrale (20°, 7000 lux, LBC) focalisée sur la fovéa (cônes), et d’une lumière en périphérie (20–220°, 300 lux) enrichie en bleu (BE) afin d’activer les ipRGCs, ou rouge (RE) afin de limiter cette activation. L’EEG, le reflexe pupillaire (PLR), les performances cognitives et visuelles ont été mesurées pendant l’exposition.
Résultats |
Nos résultats préliminaires ne montrent pas de différence entre RE vs BE dans la dynamique de l’activité bêta (13,5–32Hz) et ondes lentes (1–7Hz). Les performances cognitives sont similaires. L’allumage différée de la LBC provoque une constriction supplémentaire de la pupille (+10 %, p<0,05) dans les 2 conditions. La vision n’a pas été affectée.
Conclusion |
Nos résultats suggèrent que la dynamique/sensibilité à la lumière varie pour chaque réponse NV. Le PLR reçoit un message photoreceptif impliquant les ipRGC et cônes. De manière surprenante, un stimulus lumineux présenté dans le champ visuel périphérique, et de faible intensité (300 lux), peut recruter les ipRGC et activer les fonctions NV.
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Vol 13 - N° 1
P. 13 - janvier 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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