Dormir sous l’océan. Malgré une isolation complète, les sous-mariniers nucléaires maintiennent leurs rythmes pendant 70 jours sous l’océan - 05/03/16
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Résumé |
Objectif |
Mesurer les effets de l’isolation sociale, de la sous-exposition à la lumière et d’un travail posté spécifique sur les rythmes de vigilance et de sommeil des sous-mariniers.
Méthodes |
Mesure à deux reprises au cours de la mission du sommeil par polysomnographie au jours j21 et j51 de la patrouille de 70jours ainsi que des niveaux de cortisol urinaire après le sommeil, et des mesures subjectives de somnolence (Karolinska), humeur et anxiété (POMS) les mêmes jours. Lieu : un sous-marin nucléaire lanceur d’engins en mission et isolation sociale complète (pas de téléphone ou mail de la famille) dont la lumière et la température sont controlées. Participants : 19 sous-mariniers travaillant en postes alternants réguliers sur 3jours.
Résultats |
L’analyse des polysomnographies montre que le temps de sommeil et sa composition (REM ou non REM) ne varie pas significativement au cours des deux mesures de j21 et j51. Les marins rapportent un sommeil subjectif similaire, et pas de variation significative de la somnolence, l’anxiété ou l’humeur (sauf pour score de confusion un peu dégradé à j51). Les niveaux de cortisolémie ne sont pas modifiés significativement.
Conclusion |
Ces résultats montrent que des personnes vivant dans un isolement complet pendant plus de deux mois peuvent maintenir leurs rythmes de sommeil et de vigilance au cours d’un rythme régulier de travail posté et une lumière et température controlées.
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Vol 13 - N° 1
P. 20-21 - janvier 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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