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Mesure de l’asynchronie thoraco-abdominale par la méthode de la corrélation croisée chez 29 enfants suspects de SAOS - 05/03/16

Doi : 10.1016/j.msom.2016.01.067 
Constantin Gomes 1, , Mathieu Kuchenbuch 1, Guy Carrault 2, Patricia Franco 3
1 CHU de Rennes, Rennes, France 
2 LTSI-Inserm 1099, université Rennes 1, Rennes, France 
3 Unité de sommeil pediatrique Inserm U1028, hospices civils de Lyon, Lyon, France 

Auteur correspondant.

Résumé

Objectif

Confronter l’analyse du flux respiratoire par un expert à la mesure de la corrélation croisée appliquée aux signaux de plethysmographie à inductance thoracique (PT) et abdominale (PA). La corrélation croisée quantifie la synchronisation de deux signaux via les fonctions C×1×2(τ) et ττ représente le décalage de temps Δt donnant la corrélation maximale C×1×2(τ) entre PT(t) et PA(t+Δt).

Méthodes

La moyenne (m) et l’écart-type (sd) de C×1×2(τ) τ et SpO2 ont été calculées pour chaque stade de sommeil sur les polysomnographies de 29 enfants (m[âge]=7ans) regroupés en 4 niveaux de sévérité basés sur l’index d’apnée–hypopnée obstructive (IAHO) : IAHO1,5 n=12, 1,5<IHAOn=4, 3<IAHO5,5 n=5, IAHO>5,5 n=8. Les effets [sévérité du SAOS] et [stade du sommeil] ont été évalués par un test de Kruskal–Wallis, avec confrontation à l’IAHO par un test de corrélation de Spearman.

Résultats

Par ordre décroissant sont liés à la [sévérité du SAOS] : sd(τ)>m(C×1×2(τ))>m(τ)>m(SpO2). L’effet [stade du sommeil] est très significatif pour toutes les variables sauf m(SpO2). Au test de Spearman, la corrélation à l’IAHO n’est significative qu’en sommeil profond.

Conclusion

Chez l’enfant suspect de SAOS, la méthode de la corrélation croisée peut apporter une aide en cas de perte des signaux de flux respiratoire ; sd(τ) en sommeil profond se distingue particulièrement. Avec un cut-off de sd(τ) à 0,086 en sommeil N2, ce paramètre distingue les groupes I et II des groupes III et IV avec une validité de : Se 75 % Sp 88 % Vpp 81 % Vpn 83 %.

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Vol 13 - N° 1

P. 23 - janvier 2016 Retour au numéro
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