Mesure de l’asynchronie thoraco-abdominale par la méthode de la corrélation croisée chez 29 enfants suspects de SAOS - 05/03/16
Résumé |
Objectif |
Confronter l’analyse du flux respiratoire par un expert à la mesure de la corrélation croisée appliquée aux signaux de plethysmographie à inductance thoracique (PT) et abdominale (PA). La corrélation croisée quantifie la synchronisation de deux signaux via les fonctions C×1×2(τ) et τ où τ représente le décalage de temps Δt donnant la corrélation maximale C×1×2(τ) entre PT(t) et PA(t+Δt).
Méthodes |
La moyenne (m) et l’écart-type (sd) de C×1×2(τ) τ et SpO2 ont été calculées pour chaque stade de sommeil sur les polysomnographies de 29 enfants (m[âge]=7ans) regroupés en 4 niveaux de sévérité basés sur l’index d’apnée–hypopnée obstructive (IAHO) : IAHO≤1,5 n=12, 1,5<IHAO≤3 n=4, 3<IAHO≤5,5 n=5, IAHO>5,5 n=8. Les effets [sévérité du SAOS] et [stade du sommeil] ont été évalués par un test de Kruskal–Wallis, avec confrontation à l’IAHO par un test de corrélation de Spearman.
Résultats |
Par ordre décroissant sont liés à la [sévérité du SAOS] : sd(τ)>m(C×1×2(τ))>m(τ)>m(SpO2). L’effet [stade du sommeil] est très significatif pour toutes les variables sauf m(SpO2). Au test de Spearman, la corrélation à l’IAHO n’est significative qu’en sommeil profond.
Conclusion |
Chez l’enfant suspect de SAOS, la méthode de la corrélation croisée peut apporter une aide en cas de perte des signaux de flux respiratoire ; sd(τ) en sommeil profond se distingue particulièrement. Avec un cut-off de sd(τ) à 0,086 en sommeil N2, ce paramètre distingue les groupes I et II des groupes III et IV avec une validité de : Se 75 % Sp 88 % Vpp 81 % Vpn 83 %.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 13 - N° 1
P. 23 - janvier 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?