Troubles respiratoires du sommeil du sujet âgé un problème de santé publique sous-estimé. Données préliminaires de l’étude EOVI Sommeil dans la Loire - 05/03/16
Résumé |
Objectif |
La prévalence des troubles respiratoires liés au sommeil (TRS) reste sous-estimée malgré les campagnes d’information grand public. Les coûts directs et indirects de telles pathologies sont importants. Pris isolément les questionnaires de dépistages sont souvent peu sensibles/spécifiques dans le screening de ces patients. Le but de cette étude était le t méthode peu coûteuse et efficace afin de détecter la plus grande proportion de personnes probablement porteurs d’un TRS.
Méthodes |
Huit mille sociétaires de plus de 60 ans résidant dans la Loire (mutuelle de Santé EOVI) ont été invité en 2010 et 2011 par courrier à répondre à la fois aux questionnaires de Berlin et à l’Échelle d’Epworth. Les questionnaires étaient analysés de manière centralisée en aveugle des données cliniques. Une réponse était envoyés aux adhérents et à leur médecin référant leur suggérant le cas échéant de prendre un avis spécialisé s’ils le jugeaient nécessaire. Une autorisation de la CNIL était obtenue.
Résultats |
Environ 22 % (n=1791) de la population a répondu aux questionnaires, 84 % d’entre eux (n=1507) ont été inclus dans l’analyse. Au total, 54,5 % (82) étaient des femmes, l’indice de masse corporelle (IMC) était de 25,8kg/m2 (25 % de surpoids ou obésité). Un total de 24,7 % (371) ont été considérés comme ayant une somnolence diurne excessive (ESS supérieure à 10). Un total de 34 % (514) avaient un score de Berlin anormal (plus souvent des hommes, et un ESS moyen à 8,5±0,6 dans ce groupe).
Conclusion |
Cette étude propose de concentrer le dépistage des TRS aux sujets ayant un BQ≥2 et ESS>10 afin d’améliorer la spécificité de cette procédure.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 13 - N° 1
P. 44 - janvier 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?