L’efficacité d’une chimiothérapie pour les lymphomes oculocérébraux primitifs (LOCP) diminue en fonction du temps écoulé depuis le début des symptômes et le début du traitement.

Diminuer le temps intrahospitalier entre le diagnostic de certitude et le début du traitement par des interventions comme protocolisation des PL et des biopsies, nomination d’un PH référent par spécialité impliquée, RCP LOC.

Tous les LOCP traités par chimiothérapie de notre centre ont été inclus dans le réseau LOC. Des différentes interventions ont été effectuées entre 2012 et 2015 pour réduire le temps avant le début du traitement. Analyse rétrospective du temps intrahospitalier passé avant le début de la chimiothérapie : temps entre l’arrivée dans notre service et la chimiothérapie (TAC) et temps entre l’intervention diagnostique – PL, biopsie, vitrectomie – et la chimiothérapie (TIC).

Entre janvier 2012 et décembre 2015, 33 patients ont été diagnostiqués et inclus dans le réseau LOC. Le TAC a diminué chaque année, de 12jours en 2012 à 9jours en 2015. Le TIC a diminué de 17jours en 2012 à 4jours en 2015.

Les différentes interventions ont permis de diminuer le temps de prise en charge des patients atteints de lymphome oculocérébraux. Bien que l’impact sur la réponse thérapeutique ne puisse pas être formellement prouvé dans notre groupe de patients en raison du caractère rétrospectif de notre analyse, nous avons réussi de diminuer la durée moyenne de séjour et les coûts d’hospitalisation.

Les interventions ciblées permettent de diminuer le délai de prise en charge des LOCP. Un bilan structuré et une bonne coopération pluridisciplinaire sont primordiaux afin d’offrir aux patients une prise en charge optimale.