Stroke mimics : description des différentes causes et aspects radiologiques rares. Étude sur une cohorte de 192 patients admis en urgence au sein de l’UNV de Marseille - 18/03/16
Résumé |
Introduction |
Un grand nombre de patients reçus en urgence par les équipes neurovasculaire ne présentent pas d’accident vasculaire cérébral (AVC), mais une pathologie qui mime un AVC.
Objectifs |
L’objectif de notre étude était d’identifier les patients présentant un stroke mimics parmi nos patients reçus en urgence pour suspicion d’AVC, éligibles à la thrombolyse, et d’étudier leurs caractéristiques cliniques.
Patients et méthodes |
Les dossiers médicaux des patients reçus en urgence pour suspicion d’AVC dans l’unité neurovasculaire (UNV) de Marseille (AP–HM, Timone) entre le 1er janvier et le 31 décembre 2014 ont été analysés. Tous ceux ne présentant pas d’AVC ou dont le diagnostic d’accident ischémique transitoire n’était pas retenu ont été inclus. Nous avons étudié différents paramètres : âge, sexe, antécédents notables, diagnostic retenu, durée d’hospitalisation, caractéristiques cliniques.
Résultats |
Sur 670 patients reçus en condition thrombolyse dans notre UNV en 2014, 31,6 % (192) étaient des stroke mimics. L’âge moyen était de 49ans [10–86] et 58 % étaient des femmes. Les étiologies les plus fréquentes étaient : crise épileptique (21,4 %), troubles somatoformes (20,8 %), aura migraineuse (12,5 %). D’autres étiologies plus anecdotiques étaient retrouvées (hypoglycémie, fracture cervicale…). Les signes cliniques étaient majoritairement latéralisés à gauche (43,7 %), et le score NIHSS moyen était de 3 [0–24].
Discussion |
Un tiers des patients admis dans notre UNV pour suspicion d’AVC sont en réalité des stroke mimics, ce qui est comparable à la littérature. Ces patients sont majoritairement des femmes, ont moins de facteurs de risque cardiovasculaire, sont plus jeunes et moins symptomatiques que les patients présentant effectivement des pathologies vasculaires. Les antécédents de ces patients aident souvent au diagnostic.
Conclusion |
Les stroke mimics sont des pathologies fortement représentées parmi les patients admis en UNV. L’IRM cérébrale permet une réorientation diagnostique et thérapeutique rapide.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Stroke mimics, Accident vasculaire cérébral, IRM
Plan
Vol 172 - N° S1
P. A75 - avril 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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