Prévalence des infarctus viscéraux sous-diaphragmatiques dans l’infarctus cérébral et la fibrillation atriale - 18/03/16
Résumé |
Introduction |
Les infarctus cérébraux (IC) cryptogéniques peuvent en partie être expliqués par une fibrillation atriale occulte. En IRM abdominale, des infarctus viscéraux sous-diaphragmatiques sont décrits dans 22 % des cas d’IC cardio-emboliques.
Objectifs |
L’objectif est d’évaluer l’apport de l’IRM abdominale dans le diagnostic étiologique des IC et dans l’évaluation de la prévalence des infarctus viscéraux sous-diaphragmatiques (SDVI).
Patients et méthodes |
Nous avons comparé, de manière prospective, les résultats d’une IRM abdominale réalisée dans trois groupes de patients : groupe A (IC d’origine cardio-embolique), groupe B (IC d’autre cause déterminée : dissection, infarctus lacunaire, athérome) et groupe C (fibrillation atriale sans IC).
Résultats |
Cent onze patients consécutifs ont été inclus. Les SDVI sont plus fréquents dans le groupe des patients ayant un IC d’origine cardio-embolique (groupe A) (n=10/47, 21,5 %, IC95 %=10,7–35,7) que dans le groupe B (n=1/30, 3,3 %) et le groupe C (n=0/34), p=0,002 (test de Fischer). La localisation la plus fréquente est le rein.
Discussion |
Comme Slaoui et al. l’ont montré précédemment, nous avons retrouvé une prévalence des SDVI de 21,3 % chez les patients avec un IC d’origine cardio-embolique. Nous avons ainsi confirmé la reproductibilité de cette technique d’imagerie pour le diagnostic étiologique des infarctus cérébraux.
Conclusion |
La prévalence des SDVI est plus élevée chez les patients avec un infarctus cérébral d’origine cardio-embolique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Infarctus cérébral, Fibrillation auriculaire, IRM abdominale
Plan
Vol 172 - N° S1
P. A76 - avril 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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