Le Blomia tropicalis est un acarien fréquent dans les milieux chauds et humides et dont le principal réservoir est l’environnement domestique.

Étude rétrospective portant sur les cas suivis à la consultation d’allergologie entre janvier 2012 et septembre 2015.

Un total de 592 dossiers ont été étudiés. Les pricks-tests étaient positifs dans 65 % des cas. La prévalence de la sensibilisation à blomia était de 15 % des cas. L’âge moyen était de 34ans (extrêmes : 9–58ans) avec une prédominance féminine (61 % des cas). L’atopie familiale a été retrouvée dans 26 % des cas. Le diamètre moyen des papules était de 4,5mm. L’asthme a été retrouvé dans 59 % des cas. Il était isolé dans 12 % des cas, associé à une rhinite dans 51 % des cas. Il était persistant sévère dans 39 % des cas, persistant modéré dans 25 % des cas, persistant léger dans 17 % des cas, et intermittent dans 19 % des cas. La rhinite a été retrouvée dans 89 % des cas, elle était intermittente légère dans 41 % des cas, persistante modérée à sévère dans 45 % des cas, et intermittente modérée à sévère dans 14 % des cas. La conjonctivite a été retrouvée dans 52 % des cas. La sensibilisation cutanée à B. tropicalis a été associée à la sensibilisation aux : DP dans 42 % des cas, DF dans 32 % des cas, blatte dans 38 % des cas, 4 céréales dans 22 % des cas, blé de farine dans 18 % des cas, pollens d’olives dans 24 % des cas. La monosensibilisation à B. tropicalis a été notée dans 5 % des cas.

Il ressort de cette étude que l’association sensibilisation à B. tropicalis et maladies allergiques est assez fréquente surtout la rhinite allergique.