Test de provocation médicamenteuse chez l’enfant - 06/04/16
Résumé |
Introduction |
Les tests cutanés sont de sensibilité et de spécificité faibles chez l’enfant dans le diagnostic d’hypersensibilité médicamenteuse.
But |
Évaluer l’apport du test de provocation orale (TPO) dans l’hypersensibilité médicamenteuse chez l’enfant.
Méthodes |
Étude rétrospective de 34 cas de TPO pratiqué chez des enfants suspects d’une allergie médicamenteuse.
Résultats |
L’âge moyen était de 6 ans 7 mois. La réaction initiale était précoce dans 14,7 % des cas et tardive dans 58,9 % des cas. Elle s’est manifestée dans 94 % des cas par des signes cutanés et dans 6 % des cas par une réaction systémique. Les médicaments suspectés étaient des bétalactamines (67,6 %), antipyrétiques antalgiques et anti-inflammatoire non stéroïdiens (26,4 %) et corticostéroïdes (5,9 %). L’hypersensibilité médicamenteuse a été confirmée dans 6 cas (17,6 %) : bétalactamines (2 cas), paracétamol (2 cas) et prédnisolone (1 cas).
Discussion |
Seulement 17,6 % des cas suspects d’allergie sont confirmés. Cette surestimation de l’allergie chez l’enfant provient en partie du fait que les éruptions cutanées sont fréquentes dans cette tranche d’âge et sont souvent d’origine infectieuse. Le médecin traitant, devant toute éruption chez un enfant sous traitement, pose le diagnostic d’allergie sans confirmation par crainte de survenue d’une réaction grave lors d’une nouvelle prise du traitement.
Conclusion |
Le TPO reste le gold standard dans l’exploration d’une hypersensibilité médicamenteuse.
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Vol 56 - N° 3
P. 309 - avril 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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