Exploration du statut oxydant/anti-oxydant chez des sujets asthmatiques Tunisiens et analyse en composantes principales - 06/04/16
Résumé |
Introduction |
L’intérêt du présent travail est d’évaluer les taux sériques de 16 paramètres biochimiques associés au statut oxydant-antioxydant chez des sujets asthmatiques et des témoins sains, et d’explorer les relations qui existent entre les différentes variables par l’analyse en composantes principales (ACP).
Méthodes |
Les biomarqueurs du statut pro-oxydants, à savoir le H2O2, NO, péroxynitrite et le fer ont été déterminés grâce à des dosages biochimiques. Les marqueurs tels que le GSH, les thiols totaux, les groupes sulfhydryles, le TAS, la vitamine C, la glutathione péroxydase, la supéroxyde dismutase et la catalase ont été déterminés. Nous avons également estimé le taux de MDA et d’oxydation des protéines.
Résultats |
Nos résultats ont montré que le MDA et le FeNO sont significativement plus élevés au sein du groupe asthmatique en comparaison avec le groupe témoin. Une diminution significative du TAS, des thiols totaux, du GSH, des groupes sulfhydryles des protéines, de vitamine C et du NO plasmatique a été également observée chez les asthmatiques. Une baisse significative de l’activité de la GSH-Px a été également retrouvée chez les sujets asthmatiques. Deux axes ont été retenus en ACP, expliquant, la CP 1 regroupe le NO, le MDA-TBARS, le TAS et la GSH-Px. Le CP2 regroupe les variables qui sont des piégeurs des radicaux libres (thiols totaux, GSH et vitamine C). L’ACP a montré que les témoins se distinguent par des relations positives pour le TAS, la GSH-Px, le NO, les thiols totaux, le GSH et la vitamine C alors que les asthmatiques présentent plutôt des relations étroites avec le MDA-TBARS.
Discussion |
Notre étude met en évidence une altération du statut oxydant/anti-oxydant chez les sujets asthmatiques en comparaison avec les témoins sains. Moyennant l’ACP, nous avons pu déterminer une signature spécifique permettant de distinguer les sujets asthmatiques des témoins sains.
Conclusion |
Ces résultats pourraient aider à mieux comprendre la physiopathologie de l’asthme, d’identifier de nouveaux marqueurs ainsi que de nouvelles cibles thérapeutiques.
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Vol 56 - N° 3
P. 319 - avril 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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