Le rythme ultradien du sommeil : la diversité de ses relations avec les hormones hypophysaires et surrénaliennes - 01/03/08
G. Brandenberger
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Les hormones hypophysaires et surrénaliennes présentent au cours du nycthémère une organisation temporelle très stricte propre à chaque hormone et une grande diversité des relations entre les épisodes sécrétoires et le rythme ultradien du sommeil. La prolactine et la TSH montrent des relations opposées, la prolactine présentant une sécrétion accrue lors de l'enrichissement en ondes delta, tandis que la TSH décroît. Les ondes delta ne s'installent que lorsque le cortisol est en phase décroissante de sécrétion et ne peuvent en aucun cas survenir lors d'une sécrétion accrue de l'hormone. Deux générateurs indépendants régulent le cortisol et les ondes delta au cours des 24 heures. Lorsqu'ils opèrent tous deux en même temps, ils provoquent une opposition de phase entre les épisodes sécrétoires de cortisol et les augmentations des ondes delta. Concernant l'hormone de croissance connue pour présenter un épisode sécrétoire majeur en début de nuit, il existe lors de la privation totale de sommeil un phénomène compensatoire qui entraîne une augmentation de la sécrétion de l'hormone durant la période diurne de telle sorte que la quantité d'hormone sécrétée au cours des 24 heures est identique que l'on dorme ou non. La signification physiologique de ces hormones dans leurs relations diverses avec le sommeil est à l'heure actuelle très peu connue.
The ulradien rhythm of sleep: diverse relations with pituitary and adrenal hormones. |
We evaluated the relationship between the ultradian rhythm of sleep and the secretory episodes of pituitary-adrenal hormones. Prolactin (PRL) and TSH exhibited opposite phase relationships with delta waves, PRL increasing and TSH decreasing when delta waves developed. Delta waves never increased together with an increase in cortisol secretion. They oscillated independently from each other throughout the 24 hour period, but when they were present at the same time, they oscillated in opposing phases. Concerning growth hormone (GH), its major peak which occurred shortly after sleep onset in association with the first slow wave sleep episode was blunted during sleep deprivation. However, this blunting was compensated during the day, so that the amount of GH secreted during a 24-hr period was similar whether or not a person had slept during the night. The physiological significance and the clinical implications of the various relationships of the endocrine systems with sleep are poorly known.
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Vol 159 - N° SUP 11
P. -1--1 - novembre 2003 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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