Suivi gynécologique, médecin impliqué et dépistage du cancer du col utérin : une accumulation de disparités sociales - 03/05/16
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Résumé |
But |
Analyser les disparités sociales se construisant au cours du processus de soins conduisant à la réalisation d’un frottis cervico-utérin.
Matériels et méthodes |
Étude transversale de patientes de plus de 40 ans, éligibles pour le dépistage du cancer du col et tirées au sort parmi les patientèles de 52 généralistes volontaires. Les variables d’intérêt étaient (1) le suivi gynécologique, (2) assuré par un généraliste (versus un gynécologue), et (3) le dépistage « à jour ». La profession, le niveau d’études et la situation financière perçue indiquaient la position sociale.
Résultats |
Parmi les 1092 patientes analysées (participation 74 %), 86 % avait un suivi gynécologique. Ce suivi était associé à une position sociale plus élevée et un dépistage « à jour » plus fréquent. Les généralistes assuraient le suivi de 10 % de leurs patientes qui étaient plus souvent du bas de l’échelle sociale. Le dépistage « à jour » était plus fréquent quand le suivi était assuré par un gynécologue que par un généraliste mais était aussi socialement différencié.
Conclusion |
Avoir un suivi gynécologique, de surcroît assuré par un gynécologue améliore le dépistage, mais chacune des étapes de ce processus de dépistage connaît d’importantes disparités sociales.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Objectives |
This study analysed how social disparities are built in the health process leading to the achievement of cervical smears.
Materials and methods |
A cross-sectional study included women over 40 years eligible for cervical cancer screening and recruited randomly in the patient base of 52 volunteer general practitioners (GP). Judgement criteria were (1) the existence of a gynaecological follow up, (2) provided by a GP (versus gynaecologist), and (3) the “up to date” status for the cervical smear. Occupational class, education, and perceived financial condition evaluated social position.
Results |
Among 1092 women (participation 74%), 86% had a gynaecological follow up. It was associated with a higher social position and to more “up to date” status. The follow up was performed by the GP for 10% of the patients who mainly had a lower social position. The “up to date” status was more prevalent when the follow up was done by the gynaecologist than by a GP but was socially differentiated.
Conclusion |
Having a gynaecological follow up, especially by a gynaecologist, improved cervical screening but social inequalities were linked to its achievement at every part of this process.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Soins primaires, Disparités sociales, Dépistage, Frottis cervico-utérin
Keywords : Primary care, Healthcare disparities, Screening, Cervical smear
Plan
Vol 45 - N° 5
P. 459-466 - mai 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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