Les onychomycoses à moisissures et à pseudodermatophytes à l’hôpital militaire d’instruction Mohammed V de Rabat (Maroc) - 16/06/16
Résumé |
Introduction |
Les onychomycoses représentent l’étiologie la plus fréquente des onychopathies Leur prévalence dans la population générale varie de 2 à 13 % selon les séries. Les dermatophytes et les levures ne sont pas les seuls agents fongiques en cause. D’autres champignons filamenteux appelés moisissures sont aussi impliqués dans la pathologie fongique unguéale.
Objectifs |
Évaluer la fréquence relative des moisissures incriminées dans les onychomycoses, répertorier les principales espèces engendrant ces onychomycoses diagnostiquées au service de parasitologie-mycologie de l’hôpital Militaire d’Instruction Mohamed V de Rabat.
Patients et méthodes |
Il s’agit d’une étude prospective descriptive réalisée au sein du laboratoire de parasitologie-mycologie médicale de l’hôpital militaire d’instruction Mohammed V de Rabat, sur une durée de 3 ans (2010–2013). Elle inclut tous les patients consultants en dermatologie et adressés au laboratoire de parasitologie-mycologie à l’HMIMV pour un examen mycologique d’une lésion unguéale suspecte d’onychomycose des mains et/ou des pieds.
Résultats |
Durant la période d’étude, 924 prélèvements mycologiques au niveau des ongles ont été effectués pour déterminer l’origine mycosique de l’infection. Ainsi, 396 patients ont présenté une onychomycose. Les moisissures représentent environ 21 % de l’ensemble des champignons isolés et identifiés. Aspergillus spp. est le genre majoritaire avec un taux de 32,7 %, suivi du genre Scopulariopsis brevicaulis avec un taux de 30,8 % des cas, et le genre Fusarium spp. représentant 11,53 % des cas. Les autres moisissures de cette même famille ainsi que les pseudodermatophytes ne sont que rarement isolées.
Conclusion |
Les onychomycoses à moisissures ne sont pas rares. Leur prise en charge adéquate passe obligatoirement par l’analyse mycologique ainsi que l’élimination des facteurs favorisant les récidives.
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Vol 26 - N° 2
P. e32 - juin 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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