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Utilisation d’un outil innovant d’aide au diagnostic et à la prise en charge de la dénutrition - 16/06/16

Doi : 10.1016/j.nupar.2016.04.047 
V. Attalin 1, , A. Avignon 1, A. Sultan 2, M. Meunier 1,

au nom de l’unité transversale de nutrition

J. Roussel 1, C. Delgado 1, I. Rafrifi 1, L. Laure 1, M. Nogue 1, A.M. Ameline 1

Unité transversale de nutrition de Montpellier

1 UTN, service de nutrition–diabète, CHU Lapeyronie, Montpellier, France 
2 Équipe nutrition–diabète, CHU Lapeyronie, Montpellier, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction et but de l’étude

La dénutrition est une pathologie fréquente en milieu institutionnel. Elle augmente la morbimortalité des patients hospitalisés. Nous avons réalisé un outil numérique innovant de dépistage, de cotation et de prise en charge nutritionnel sur le CHRU de Montpellier. Nous avons voulu savoir si un tel outil était utilisé en pratique courante dans un CHRU.

Matériel et méthodes

L’outil, accessible par tous les soignants (médecins et paramédicaux) calcule de façon automatique les critères de la HAS de diagnostic de la dénutrition (IMC, pourcentage de perte de poids, etc.). Une fois le diagnostic posé, celui-ci est automatiquement ajouté aux PMSI permettant une valorisation du séjour hospitalier. Sur le plan thérapeutique, le métabolisme de base et les besoins caloriques du patient sont à disposition en quelques clics (facteur de correction, gravité de la situation, etc.). Une fois les apports caloriques de la personne calculés l’outil propose les quantités caloriques à administrer. L’équipe informatique nous a fourni une extraction régulière sur 14 mois des données d’utilisation de ce questionnaire.

Résultats

Après 8 mois d’utilisation (janvier 2015), le questionnaire avait été rempli à 3914 reprises, dont 34 % par l’équipe diététique du CHU. En moyenne, 267 questionnaires étaient complétés par mois. À 14 mois, (août 2015), 4470 questionnaires supplémentaires (8384 au total) avaient été utilisés dans la prise en charge nutritionnelle, soit une moyenne de 372 par mois, représentant une progression de 179 %. La proportion des non-diététiciens utilisant le questionnaire a augmenté de 6 % entre septembre 2014 et août 2015. Sur les 8384 dossiers patients remplis, la moyenne d’âge était de 62,4ans et 32,3 % présentaient un diagnostic de dénutrition. Sans pouvoir établir de lien de cause à effet, nous avons pu remarquer une augmentation du nombre de séjours valorisés (318/mois contre 273/mois) et du gain induit sur les PMSI (315 420 € versus 263 789 €) pendant les 12 premiers mois d’utilisation du questionnaire par rapport aux 12 précédents.

Conclusion

Le questionnaire nutritionnel a eu une augmentation croissante de son utilisation depuis son lancement, permettant de dépister près de 2700 patients dénutris en 14 mois. Même si c’est encore l’équipe diététique qui utilise le plus le questionnaire, l’unité transversale de nutrition du CHRU de Montpellier forme les autres professionnels de santé à son utilisation. La méthodologie ne permet pas de conclure à un lien de cause à effet entre l’augmentation de la valorisation du séjour hospitalier et l’augmentation de l’utilisation du questionnaire. Nous aurons les extractions des données tous les trimestres afin de suivre l’utilisation de cet outil et d’apporter les modifications nécessaires à l’optimisation de la prise en charge nutritionnelle sur le CHRU de Montpellier.

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Vol 30 - N° 2

P. 125-126 - juin 2016 Retour au numéro
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  • Résultats d’une enquête de pratique sur la nutrition parentérale à domicile auprès des infirmières libérales
  • B. Raynard, C. Baque, M. Lacaze, au nom de toute l’équipe de la coordination des soins externes (CSE)
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  • Amélioration des pratiques professionnelles : évaluation de l’état nutritionnel dans les services les plus consommateurs de nutrition parentérale dans un CHU
  • A. Biard, S. Talavera-Pons, A. Boyer, V. Sautou, C. Bouteloup

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