Télémédecine : quel cadre, quels niveaux de preuves, quelles modalités de déploiement - 08/07/16
et les participants à la table ronde N°5 de Giens XXIX :
Carole Avril 4, Lucile Blaise 5, Olivier Blin 6, Philippe Burnel 7, Béatrice Falise-Mirat 8, Danièle Girault 9, Isabelle Giri 10, Jean-Marie Goehrs 11, Catherine Lassale 12, Roland Le Meur 13, Pierre Leurent 14, Christelle Ratignier-Carbonneil 15, Patrick Rossignol 1, Evelyne Satonnet 7, Pierre Simon 16, Laurent Treluyer 17, †pages | 8 |
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Résumé |
Le concept de télémédecine a été officialisé en France avec la loi hôpital patients santé territoires (HPST) de 2009 et le décret d’application de 2010. De nombreuses expérimentations ont été mises en œuvre et les institutions de régulation (Ministère, Agence régionale de santé [ARS], Haute autorité de santé [HAS]…) ont émis diverses orientations et recommandations tant sur le volet organisationnel que sur les attentes d’évaluation. C’est dans ce contexte que la table ronde a souhaité émettre des recommandations sur différents axes de la télésurveillance médicale (la place de la télésurveillance médicale, le parcours réglementaire, les principes d’évaluation, les modalités de prises en charge et les conditions pour un déploiement pérenne et fluide).
Si les nouvelles approches utilisant la télésurveillance médicale, font l’objet de nombreuses études conduisant au postulat qu’il existe un bénéfice à la fois sur un plan clinique et pour la qualité de vie du patient, la démonstration de l’impact sur l’organisation des soins et du bénéfice médico-économique restent à mieux préciser (critères, méthodes, moyens). De même, les cadres contractuels du déploiement de la télésurveillance existent mais sont complexes ; ils font appels à de nombreux interlocuteurs (Direction générale de l’offre de soins [DGOS], ARS, HAS, Agence des systèmes d’information partagés de santé [ASIP], Commission nationale informatique et libertés [CNIL], Conseil national de l’ordre des médecins [CNOM]…) qui bénéficieraient du partage d’une même approche et de fluidifier les partenariats.
À ce stade, l’enjeu est aussi de définir les conditions permettant la validation d’un modèle économique stable pour engager des changements organisationnels. La problématique est ici de mener de front son évaluation et sa mise en œuvre. L’accès aux données patients, en particulier à celles des caisses d’Assurance maladie et leur exploitation, pourrait permettre une plus grande efficacité de la démarche.
De plus, la non-fongibilité budgétaire des différentes enveloppes budgétaires des différents secteurs d’activités limite la consolidation des impacts économiques. Les modalités de financement devront donc être adaptées à cette nouvelle répartition des rôles, à la fois au cœur du système de santé et de l’écosystème industriel. Toutes ces évolutions contribueront à ce que les responsables de notre système de santé puissent porter cette nouvelle ambition en étroite relation avec tous les acteurs de cette économie.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : télémédecine, télésurveillance médicale, maladies chroniques, évaluation, prise en charge déploiement
Abréviations : ANSM, ANTEL, ARS, ASIP, CCTIRS, CEPS, CNAMTS, CNIL, CNOM, CPP, CSF, CSIS, DGOS, DM, DSS, EHPAD, HAS, HPST, HTA, LFSS, MAST, PHRC, PREPS, PRMA, SNIIRAM, TR
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Vol 69 - N° 4
P. 339-346 - juillet 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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