SFE/SFHTA/AFCE consensus on primary aldosteronism, part 5: Genetic diagnosis of primary aldosteronism - 12/07/16
Abstract |
While the majority of cases of primary aldosteronism (PA) are sporadic, four forms of autosomal-dominant inheritance have been described: familial hyperaldosteronism (FH) types I to IV. FH-I, also called glucocorticoid-remediable aldosteronism, is characterized by early and severe hypertension, usually before the age of 20 years. It is due to the formation of a chimeric gene between the adjacent CYP11B2 and CYP11B1 genes (coding for aldosterone synthase and 11β-hydroxylase, respectively). FH-I is often associated with family history of stroke before 40years of age. FH-II is clinically and biochemically indistinguishable from sporadic forms of PA and is only diagnosed on the basis of two or more affected family members. No causal genes have been identified so far and no genetic test is available. FH-III is characterized by severe and early-onset hypertension in children and young adults, resistant to treatment and associated with severe hypokalemia. Mild forms, resembling FH-II, have been described. FH-III is due to gain-of-function mutations in the KCNJ5 gene. Recently, a new autosomal-dominant form of familial PA, FH-IV, associated with mutations in the CACNA1H gene, was described in patients with hypertension and PA before the age of 10years. In rare cases, PA may be associated with complex neurologic disorder involving epileptic seizures and cerebral palsy (Primary Aldosteronism, Seizures, and Neurologic Abnormalities [PASNA]) due to de novo germline CACNA1D mutations.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Bien que la majorité des cas d’hyperaldostéronisme primaire (HAP) soit sporadique, il existe à ce jour quatre formes connues d’HAP transmises de façon autosomique dominante, les hyperaldostéronismes familiaux (FH) de type I à IV. Le FH-I, ou hyperaldostéronisme suppressible par les glucocorticoïdes, est caractérisé par une hypertension artérielle (HTA) précoce et sévère, le plus souvent avant l’âge de 20ans. Il est dû à la formation d’un gène hybride entre les gènes adjacents CYP11B1 (codant pour la 11β-hydroxylase) et CYP11B2 (codant pour l’aldostérone synthase). Le FH-I est souvent associé à une histoire familiale d’AVC avant 40ans. Le FH-II présente les mêmes caractéristiques d’un HAP sporadique et est diagnostiqué seulement sur la base de deux ou plusieurs membres atteints dans une famille. Il n’y a pas de gène causal identifié à ce jour et aucun test génétique ne peut être proposé aux patients. Le FH-III se manifeste avec une HTA sévère, d’apparition précoce chez l’enfant et résistante au traitement, accompagnée d’une hypokaliémie profonde. Des cas modérés, ressemblant à un FH-II, ont été décrits. Il est dû à des mutations gain de fonction du gène KCNJ5. Récemment, une quatrième forme d’HAP familial, le FH-IV, a été décrite chez des patients avec une HTA et un HAP avant l’âge de 10ans. Il est associé à des mutations du gène CACNA1H. Très rarement, l’HAP peut s’associer à un syndrome neurologique complexe avec crises épileptiques (Primary Aldosteronism, Seizures, and Neurologic Abnormalities [PASNA]) en association avec des mutations de novo du gène CACNA1D.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Familial hyperaldosteronism, Glucocorticoid-remediable hyperaldosteronism, Potassium channel, Calcium channel, Phenotypic variability
Mots clés : Hyperaldostéronisme familial, Hyperaldostéronisme suppressible par les glucocorticoïdes, Canal potassique, Canal calcique, Variabilité phénotypique
Plan
Vol 77 - N° 3
P. 214-219 - juillet 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.