Durant la dernière décennie, des inhibiteurs du Vascular endothelial growth factor (VEGF) ont été développés dans la stratégie des traitements contre le cancer. Ils sont nombreux, la finalité étant toujours identique, celle de bloquer l’effet du VEGF sur ses récepteurs. Ils se répartissent essentiellement en deux classes suivant qu’ils bloquent la fixation du ligand sur son récepteur (VEGF trap ou anticorps antimonoclonal) ou qu’ils agissent directement sur le récepteur (inhibiteurs de tyrosine kinase [ITK], ou anticorps dirigé contre le récepteur au VEGF). Ces agents dits sélectifs sont bien tolérés. Néanmoins, des effets secondaires ont été décrits, en particulier rénaux et vasculaires. Dans cet article, nous analyserons la fréquence de ces complications rénovasculaires, leurs aspects cliniques et l’intérêt de ces index en tant que marqueur d’efficacité du traitement.

During the last decade, inhibitors of the vascular endothelial growth factor (VEGF) were developed for the treatment of cancer. Many anti-VEGF are available but the issue is still the same: to inhibit the effect of the VEGF on their receptors. There are two main classes, depending on the mechanism of action by blocking the binding of the ligand on the receptor (VEGF trap or monoclonal antibody) or by affecting directly the receptor (tyrosine kinase inhibitor [TKI], monoclonal antibody directed against the VEGF receptor). These selective agents are safe. Nevertheless, side effects were described, in particular renal and vascular effects. In this article, we analyze the frequency of these renovascular complications, their clinical aspects and the interest of these indexes as a marker of treatment efficacy.