Le gradient social de surpoids et de santé marqué dès l’adolescence : du constat à l’action - 21/08/16
Groupe Pralimap-Inésg
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Résumé |
Introduction |
La prévalence du surpoids continue de croître dans les catégories sociales les moins favorisées, alors qu’elle se stabilise voire régresse dans les catégories les plus favorisées.
Méthode |
Les données et caractéristiques de santé des adolescents recueillies dans l’essai PRomotion de l’ALIMentation et de l’Activité Physique INÉgalités de Santé (PRALIMAP-INÉS), mené dans les établissements scolaires depuis l’année scolaire 2012–2013, ont été analysées en fonction du statut social. Le statut social est déterminé par le « family affluence scale » de l’Organisation mondiale de la santé découpé en cinq classes (très défavorisé, défavorisé, intermédiaire, favorisé et très favorisé).
Résultats |
Sur les trois années, 8734 élèves ont été pesés et mesurés ; 2113 étaient éligibles sur l’IMC : 133 de milieu social très favorisé (24,8kg/m2), 640 favorisés (25,3kg/m2), 871 intermédiaires (25,6kg/m2), 397 défavorisés (26,2kg/m2) et 72 très défavorisés (26,9kg/m2). La fréquence relative de l’obésité chez les éligibles diminue linéairement et significativement avec l’augmentation du statut social (p=0,0016) : 26,4 % chez les très défavorisés, 16,9 % chez les défavorisés, 18 % chez les intermédiaires, 14,7 % chez les favorisés et 6,8 % chez les très favorisés. Les adolescents moins favorisés présentent des comportements alimentaires et des pratiques d’activité physique différents : par exemple une consommation quotidienne de fruits et légumes significativement moins fréquente (18,0 % chez les très défavorisés, 21,3 %, 22,9 %, 24,6 %, 27,3 % chez les très favorisés, p<0,0001) et déclarent moins fréquemment pratiquer une activité physique en loisirs (47,1 % des très défavorisés, 49,1 %, 53,3 %, 60,3 %, 72,2 % des très favorisés. p<0,001). L’état de santé est lié au niveau social : 26,8 % des très défavorisés et 33,8 % des défavorisés déclarent un bon état de santé contre 42,7 % des favorisés et 47,0 % des très favorisés (p=0,0016).
Conclusion |
Le gradient social sur la santé est fortement marqué dès l’adolescence. PRALIMAP-INES propose des interventions adaptées au milieu social qui visent à pallier le retentissement des inégalités.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Inégalités, Adolescent, Surpoids
Plan
Vol 64 - N° S4
P. S175-S176 - septembre 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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