La biosurveillance chez les Premières Nations nordiques : risques et bénéfices des aliments traditionnels - 21/08/16
pages | 2 |
Iconographies | 0 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Résumé |
Introduction |
L’alimentation traditionnelle chez les Premières Nations est associée à la baisse du taux de maladies chroniques mais peut également comporter des risques pour la santé via l’exposition aux contaminants. L’isolement géographique de certaines communautés des Territoires du Nord-Ouest limite l’accès à une alimentation variée et la population doit s’assurer de sa sécurité alimentaire. La biosurveillance humaine est un outil utilisé pour estimer le risque associé à l’exposition aux contaminants et permet également la surveillance du statut nutritionnel de la population. Comme la biosurveillance intègre les différences de comportement alimentaire, c’est l’outil le plus approprié pour répondre à notre objectif d’utiliser une approche risques–bénéfices afin de promouvoir l’utilisation des aliments traditionnels.
Méthode |
Le projet inclut l’analyse de cheveux, de sang et d’urine de tous les participants intéressés afin d’obtenir les concentrations d’omega-3, d’oligoéléments et de métaux lourds. Les données biologiques sont associées aux réponses provenant de questionnaires alimentaires. Du personnel local a été recruté et formé pour assister les différentes étapes du projet. Les résultats présentés proviennent de la première communauté du DehCho ayant accepté de participer au projet.
Résultats |
Le premier échantillonnage a obtenu un taux de participation de 37 % de la population. Ce pourcentage est représentatif de l’implication de la communauté, consultée dès le début du projet. Les résultats préliminaires des questionnaires alimentaires présentent une forte consommation d’aliments locaux. Les niveaux biologiques d’omega-3 provenant de la consommation de poisson ne sont pas suffisants pour être associés à une baisse de risque significative de maladies cardiovasculaires.
Conclusion |
L’interprétation populationnelle des données nécessite une approche risques–bénéfices afin de promouvoir l’utilisation des aliments traditionnels afin d’améliorer la nutrition et la sécurité alimentaire tout en réduisant l’exposition aux contaminants chez les communautés des Premières Nations. La stratégie de communication du risque, ainsi que les stratégies d’intervention doivent se bâtir en étroite collaboration avec les communautés concernées.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Nutrition, Santé, Facteurs de risque, Environnement
Plan
Vol 64 - N° S4
P. S208-S209 - septembre 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?