Recours aux urgences pour intoxication aux champignons, France métropolitaine, 2004–2014 - 21/08/16
Résumé |
Introduction |
Les intoxications accidentelles aux champignons représentent plusieurs centaines de cas chaque année en France. Ils font l’objet d’une surveillance par les centres antipoison et de toxicovigilance. L’objectif de ce travail était de décrire les intoxications ayant motivé un recours aux urgences.
Méthodes |
L’enquête permanente sur les accidents de la vie courante (EPAC) enregistre de façon exhaustive les recours aux urgences pour accidents de la vie courante (AcVC) dans 10 hôpitaux métropolitains. Ce recueil porte sur la personne accidentée, les caractéristiques de l’AcVC, les lésions et parties lésées et la prise en charge. Les intoxications aux champignons ont été sélectionnées dans la base EPAC 2004–2014 et décrites par saisonnalité, âge, sexe et prise en charge.
Résultats |
Parmi les 1 272 015 AcVC de la base, 382 (30 pour 100 000 AcVC) intoxications aux champignons ont été identifiées. Elles ont été plus fréquentes les années 2010 et 2011 (43 et 46 pour 100 000) et entre les mois d’août et d’octobre (77 pour 100 000). Elles concernaient autant les hommes que les femmes (sex-ratio 1,01) et touchaient particulièrement les 45–64ans (68 pour 100 000). Une hospitalisation a été nécessaire dans 24 % des cas. La durée d’hospitalisation était de 3jours et plus dans 5 % des cas.
Discussion |
Selon les informations disponibles dans la base EPAC 2004–2014, les recours aux urgences pour intoxication aux champignons sont peu fréquents, survenant à la fin de l’été et au début de l’automne, touchant plus souvent les 45–64ans. Ils peuvent être graves puisqu’ils entraînent deux fois plus d’hospitalisations que les autres AcVC.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Système de surveillance, Urgences, EPAC, Intoxication, Champignons
Plan
Vol 64 - N° S4
P. S217 - septembre 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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