Mortalité prématurée par cancer en milieu hospitalier à Oran, Algérie, 2014 - 21/08/16
Résumé |
Introduction |
Les cancers sont devenus la première cause de mortalité prématurée dans les pays en développement ces dernières décennies. L’étude de la mortalité prématurée revêt un aspect particulier pour élaborer les politiques sanitaires et suivre l’état de santé de la population. En Algérie, la surveillance des cancers repose principalement sur les registres du cancer et la déclaration des causes de décès en milieu hospitalier. L’objectif de ce travail est d’étudier la mortalité prématurée (avant 65ans) survenu en milieu hospitalier par cancers.
Méthodes |
Une étude rétrospective sur une année (2014) a été réalisée à partir de la base de données des déclarations des décès enregistrés au niveau de l’Observatoire régional de la santé de la wilaya d’Oran. Les décès des moins de 1 an ont été exclus de l’étude de même que ceux qui résident hors wilaya. Les causes de décès ont été codées selon les recommandations de la Classification internationale des maladies CIM-10. Les années potentielles de vie perdues (APVP1-64ans) ont été calculées.
Résultats |
Au total, 2017 décès toutes causes confondues ont été répertoriés dont 43 % étaient âgés entre 1–65ans. Les décès prématurés par cancers avec les causes externes occupent le deuxième rang après les maladies de l’appareil circulatoire. Parmi les décès par cancers, les sites anatomiques varient en fonction du sexe et les tranches d’âge. Ils sont responsables de 2621 APVP. Les APVP sont essentiellement dues aux tumeurs cérébrales, aux leucémies et au cancer du sein.
Conclusion |
La production d’un indicateur sur la mortalité prématurée permet de quantifier l’impact de la mortalité par type de cancer et d’évaluer le plan national cancer 2015.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Cancer, Mortalité prématurée, Indicateur
Plan
Vol 64 - N° S4
P. S222 - septembre 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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