Mésusage du téléphone mobile et nomophobie chez les étudiants - 21/08/16
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Résumé |
Introduction |
Le téléphone mobile est un moyen de communication privilégié chez les étudiants et d’usage répandu. L’objectif de cette étude était d’identifier le mésusage du téléphone mobile et la nomophobie chez les étudiants.
Méthodes |
Un auto-questionnaire anonyme a recueilli, chez les étudiants volontaires de Haute Normandie, la possession d’un Smartphone (connexion Internet) et l’utilisation du mobile (durée et SMS). Le mésusage du mobile a été évalué par la fréquence des réveils nocturnes du au mobile, l’accessibilité attendue par l’entourage, le stress ressenti face à cette accessibilité, la remarque des proches concernant trop de temps passé à l’utilisation et la nomophobie par l’angoisse importante ressentie lorsque le mobile n’est pas utilisable pendant plus de 24h. Les étudiants avec le score le plus élevé (1er quartile : Q1) ont été comparés aux autres étudiants.
Résultats |
Au total, 760 étudiants ont été inclus, le sexe ratio H : F était de 0,44 et l’âge moyen de 20,0ans (écart-type : 2,4), 79,6 % des étudiants avaient un Smartphone, 12,3 % des étudiants déclaraient être réveillés par leur mobile plusieurs fois dans le mois, 13,6 % devaient être accessibles 24h/24. Cette accessibilité était stressante pour 11,3 %, 30,4 % passaient trop de temps sur leur mobile selon l’entourage et 31,3 % des étudiants souffraient de nomophobie. Le mésusage du mobile était plus fréquent chez les femmes ORa=3,12 [1,82–5,35], les étudiants avec un Smartphone ORa=2,18 [1,22–3,91], une cyberaddiction ORa=3,40 [2,05–5,61], des troubles de conduite alimentaire ORa=1,70 [1,04–2,78] et une insomnie ORa=3,64 [2,01–6,60].
Conclusion |
Le mésusage du mobile est à prendre en compte particulièrement chez les étudiantes et les détenteurs de Smartphone. Ce mésusage n’étant pas seulement lié à l’utilisation du mobile mais aussi à l’accessibilité qu’il entraîne. L’utilisation problématique du mobile s’associe à une cyberaddiction et entraîne des troubles du sommeil pouvant potentiellement avoir des conséquences sur les performances académiques des étudiants.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Troubles du comportement alimentaire, Insomnie, Nomophobie, Étudiants, Téléphone mobile
Plan
Vol 64 - N° S4
P. S254-S255 - septembre 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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