Radiothérapie métabolique des tumeurs neuroendocrines - 07/09/16
Résumé |
La thérapie ciblée par analogues radiomarqués de la somatostatine a débuté il y a plus de 20ans en Europe dans quelques centres pionniers. Depuis, de nombreuses études ont montré son profil de toxicité favorable ainsi que l’amélioration de la qualité de vie et l’augmentation de la longévité permises par cette approche. Récemment, la confirmation a été apportée par le premier essai international multicentrique randomisé de phase 3 (NETTER-1) qui a démontré la supériorité de 4 cycles de 177Lu-DOTATATE associés à des injections mensuelles de 30mg d’octréotide LAR, en comparaison de 60mg d’octréotide LAR chez les patients atteints de tumeurs neuroendocrines bien différenciées de l’intestin moyen en progression.
Nous rappellerons les critères de sélections des patients candidats à la radiothérapie interne vectorisée, centrés en particulier sur l’imagerie des récepteurs à somatostatine du site tumoral primitif et du degré de différentiation. Nous parlerons également des modalités pratiques et des effets attendus (bénéfiques et indésirables), ainsi que des facteurs pronostiques de bonne réponse et de toxicité de cette thérapie. Nous discuterons aussi de sa place, actuelle et future, dans l’algorithme décisionnel. Enfin, nous évoquerons les derniers développements dans le domaine de la radiothérapie interne vectorisée et l’espoir que suggère l’utilisation des antagonistes de la somatostatine quant à l’augmentation de son index thérapeutique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 77 - N° 4
P. 243 - septembre 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.