Les diagnostics en endocrinologie reposent en grande partie sur des dosages d’hormones et d’anticorps circulants dans divers milieux biologiques. Ces dosages hormonaux peuvent faire l’objet d’interférences, d’imprécisions, d’une faible reproductibilité ou spécificité, et de ce fait orienter le clinicien vers un mauvais diagnostic ou être responsable d’erreurs concernant le suivi thérapeutique.

L’objectif de l’atelier proposé est de mieux connaître les causes d’interférences et d’erreurs les plus fréquentes lors de l’obtention des résultats de dosage en endocrinologie.

Nous présenterons des cas clinico-biologiques mettant en évidence des incohérences entre l’exploration clinique et les résultats biologiques. Les cas présentés porteront pour l’essentiel sur des problèmes d’immunodosages et leur système de révélation. Nous proposerons diverses approches pour prévenir ou corriger le cas échéant les erreurs pré-analytiques ou analytiques (extraction/chromatographie, immunodosages alternatifs, spectrométrie de masse…).

Quelles que soient les causes d’erreur, le dialogue entre l’endocrinologue et le biologiste est essentiel. Il contribue par exemple à comprendre les indications d’un dosage, les conditions de sa réalisation (heure, position, traitement,…), ses caractéristiques analytiques et ses limites techniques, ses domaines d’interprétation, etc.