Évaluation des performances diagnostiques du test à la GnRH (LHRH) chez des hommes avec hypogonadisme hypogonadotrophique congénital/Kallmann (HHC/SK) ou avec retard pubertaire simple (RPS) - 07/09/16
Résumé |
Contexte |
Le test GnRH/LHRH est largement utilisé dans l’exploration des HHC. Pourtant, son intérêt, qui n’a pas été évalué, est incertain.
Objectif |
Évaluer les réponses des gonadotrophines à cette stimulation chez des HHC/SK, RPS et des hommes normaux (C) de façon à préciser ses performances diagnostiques.
Patients et méthodes |
Étude chez 127 HHC dont 54 % SK (25,5±9,9ans) ; 90 RPS (14,9±1,0ans) non traités et 31C (25,9±5,2ans). Volume testiculaire (VT) mesuré par orchidomètre. Test GnRH (100μg) avec dosages de LH et FSH (méthode sandwich) ; sensibilité 0,05 UI/L pour les deux. Dosage Elisa d’inhibine B (IB), sensibilité : 5pg/mL.
Résultats |
Les bases et les pics de LH (UI/L) étaient : C, base : 4,2±0,9 [2,9–6,1], pic : 17,9±3,7 [11,1–26,0] ; HHC, base : 0,8±1,0 [0,0–7,0], pic : 6,8±7,6 [0,1–41,5] ; RPS, base : 1,2±0,8 [0,0–3,7], pic : 13,1±6,5 [0,4–33,4]. Parmi les 127 HHC, 36 avaient des pics de LH dans l’intervalle des pics des contrôles et 69/127 HHC avait des pics de LH dans l’intervalle des pics des RPS. Chez les HHC, il existait une corrélation entre le pic de LH et le VT (r=0,39 ; p<0,0001) et une corrélation encore plus forte entre le pic de LH et l’IB (r=0,46 ; p<0,0001). Chez les RPS, des corrélations similaires existaient.
Discussion |
Le pic de LH chez les HHC/SK est très variable. Il dépend de la profondeur du déficit gonadotrope. Il existe un chevauchement important entre les trois populations. Le pic de LH n’apporte aucune plus-value diagnostique/à la LH de base pour distinguer les HHC/SK des C et des RPS.
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Vol 77 - N° 4
P. 276 - septembre 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.