Perturbation de la rythmicité circadienne et impact sur la fertilité de souris C57BL/6 - 07/09/16
Résumé |
Objectif |
Analyser les effets de décalages horaires chroniques sur le cycle estrien et la sécrétion de LH.
Matériel et méthodes |
Des femelles C57BL/6, initialement exposées à un cycle lumière/obscurité (LD) stable, ont été soumises à deux décalages horaires ; G1 : une avance de phase de 10h pendant 3 mois puis un retard de phase de 10h pendant 3 mois ; G2 : alternance d’avance/retard de phase de 10h tous les 3 jours pendant 12 mois. Le cycle estrien a été suivi 2 fois par jour et une mesure de la sécrétion horaire de LH a été réalisée le jour du proestrus.
Résultats |
En condition LD stable (lumière de 7 à 19h), les cycles estriens de G1/G2 étaient régulier (G1 : 5±0,4 jours et G2 : 5,3±0,9 jours). Le jour du proestrus, le pic de sécrétion de LH avait lieu à l’interface jour/nuit en moyenne à 19,6±1,3 heures. Pour G1 (lumière de 21 à 9h) le cycle estrien était de 5,3±1,9 jours après 3 semaines et 4,8±0,5 jours après 3 mois avec un pic de sécrétion de LH à l’interface jour/nuit en moyenne à 10±2 heures après 3 semaines et après 3 mois. Pour G2, le cycle estrien était de 6,7±1,6 jours après 3 semaines et 7,6±2,9 jours après 5 mois avec un pic de sécrétion de LH à 13±1,4 heures après 3 semaines, objectivé chez seulement 2 souris.
Discussion |
Nos premiers résultats montrent qu’une avance ou un retard de phase unique perturbe peu le cycle reproducteur des souris femelles tandis qu’un décalage chronique altère fortement les cycles estriens et la sécrétion de la LH.
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Vol 77 - N° 4
P. 296 - septembre 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.