Hyperaldostéronisme primaire dans une population hypertendue Bas-Normande : caractéristiques clinico-biologiques, étiologiques et évolution après prise en charge médicale ou chirurgicale - 07/09/16
Résumé |
Nous avons exploré au CHU de Caen entre 01/2010 et 06/2015 173 hypertendus avec HTA : grade 2/3/résistante, +hypokaliémie, +incidentalome. L’hyperaldostéronisme primaire (HAP) était dépisté par le rapport aldostérone/rénine (RAR) et confirmé par une aldostéronémie (A) basale élevée ou un freinage insuffisant après charge sodée IV (n=120) (cf poster Vivien et al.). L’HAP était confirmée chez 59 patients et exclue chez 114 (HE). La TDM et/ou le cathétérisme des veines surrénaliennes (KTVS) différenciaient les adénomes (AD, n=34) des hyperplasies (HS, n=25). La pression artérielle (164/90 vs 145/83) et le nombre d’anti-HTA (2,7 vs 1,8, p<0,001) étaient significativement plus élevés pour AD/HS que pour HE. On observait une hypokaliémie chez 83 % des AD vs 63 % des HS et 22 % des HE et une A basale pour AD et HS>HE (p<0,001). L’A basale et après charge sodée IV n’était pas différente entre AD et HS. Il existait une séparation complète de l’A post-charge des HE vs AD/HS. Parmi les 34 AD, 10 étaient identifiés par TDM seul et 24 par cathétérisme (15 concordants, 9 discordants vs TDM). Vingt-six sur trente-quatre AD ont bénéficié d’une surrénalectomie (pour 8 : contre-indication ou refus de la chirurgie). Dix-neuf sur vingt-cinq HS ont eu un suivi longitudinal, tous étaient traités médicalement. L’HTA était mieux contrôlée après chirurgie d’un AD qu’après traitement médical d’une HS (−30±8 vs−22±13mm Hg) avec 1,4±1,3 vs 2,1±0,9 anti-HTA pour AD et HS respectivement, dont 9 AD sans anti-HTA. Après traitement, 96 % AD vs 89,5 % HS étaient normokaliémiques.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 77 - N° 4
P. 308-309 - septembre 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.