Le profil lipidique au cours de la maladie de Cushing à propos de 100 cas - 07/09/16
Résumé |
Introduction |
La maladie de Cushing (MC) est une affection rare mais grave de part son évolution et son pronostic grevé par des complications métaboliques. Le but du travail est d’évaluer le profil lipidique au cours de la MC.
Patients et méthodes |
Étude rétrospective concernant 100 patients atteints de MC recrutés au service d’endocrinologie du CPMC entre 1983 et 2009.
Résultats |
La moyenne d’âge est de 31ans, extrêmes de (13–62ans), sex-ratio : 3F/1H, signes d’hypercorticisme 78 %, hyperandrogénie 38 %, mélanodermie : 40 %, excès de poids 74 % (moy BMI : 31kg/m2). Les formes compliquées : HTA : 71 %, ostéoporose 45. Complications métaboliques : diabète sucré : 48 %, dyslipidémie 52 %. La dyslipidémie est retrouvée dans la moitié des cas (type 2b dans 45 %, dyslipidémie type 4 avec prédominance hypertriglycéridémie dans 35 %, hypercholestérolémie dans 20 % des cas). Le diabète sucré est souvent associé à la dyslipidémie. Le recours aux traitements hypolipidémiants était dans 2/3 des cas, fibrate dans 60 %, statine dans 40 % des cas. La stabilisation du bilan lipidique était dans la moitié des cas après le contrôle de l’hypercorticisme.
Conclusion |
La perturbation du bilan lipidique est souvent associée au diabète, sous forme d’hypertriglycéridémie, hypercholestérolémie, hypoHDLémie, augmentant ainsi le risque cardiovasculaire global des patients atteints de la maladie de Cushing.
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Vol 77 - N° 4
P. 330 - septembre 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.