Étude clinique, hormonale et radiologique d’un groupe de patients présentant un déficit partiel en GH - 07/09/16
Résumé |
Introduction |
Le déficit partiel en GH est une forme peu symptomatique mais qui est très importante à reconnaître vu son impact pronostique.
Patients et méthodes |
Il s’agit d’une étude rétrospective, elle a porté sur 9 cas de déficit partiel en GH confirmé par et ayant eu une exploration par une IRM hypophysaire colligé au service d’endocrinologie du CHU Hédi-Chaker de Sfax.
Résultats |
Notre série est faite de 6 filles et 3 garçons avec un sex-ratio (H/F) de 0,33. L’âge moyen de constatation du retard était de 11, 3±4,5ans. Le taux de consanguinité parentale était de 44 %. Les antécédents personnels étaient dominés par l’accouchement par siège (55 %). Aucun cas de souffrance néonatale ou hypoglycémie néonatale n’a été rapporté. La présentation clinique au diagnostic était faite d’une taille moyenne de−3,14DS, une acromicrie dans 11 % des patients, adiposité abdominale pour 11 % des patients et un faciès poupin pour 33 %. Le déficit somatotrope partiel est confirmé dans tous les cas, avec un pic moyen de 9,74 mUI/mL associé à un déficit gonadotrope dans 1 cas, corticotrope dans 1 cas et thyréotrope dans 1 cas. L’exploration IRM de l’hypophyse montrait la présence d’anomalies hypophysaires faites d’hypoplasie de l’antéhypophyse pour 22 %, de tige pituitaire grêle pour 22 % et de posthypophyse ectopique pour 22 % des patients. D’autres anomalies radiologiques cérébrales associées ont été objectivées chez 11 % des patients.
Conclusion |
La reconnaissance des caractéristiques cliniques, hormonales et radiologiques est primordiale pour ne pas passer à côté d’un déficit partiel en GH devant un retard de croissance peu sévère.
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Vol 77 - N° 4
P. 341 - septembre 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.