Profil des adénomes hypophysaires en Afrique subsaharienne à propos de 38 cas - 07/09/16
Résumé |
Introduction |
La pathologie hypophysaire est sous diagnostiquée en Afrique subsaharienne à cause de l’inaccessibilité de l’imagerie hypophysaire.
Matériel et méthode |
Nous avons étudié les caractéristiques épidémio-cliniques, thérapeutiques et évolutives de 38 patients présentant un adénome hypophysaire. Les données ont été collectées à l’aide d’un questionnaire et analysées à l’aide du logiciel SPSS version 20.
Résultats |
La tranche d’âge la plus représentée était celle 15–65ans, avec une moyenne de 38,55ans Il y avait presque autant de femmes que d’hommes avec une sex-ratio de 1,1. L’hyperprolactinémie était la pathologie la plus représentée avec 60,5 %. Les adénomes hypophysaires étaient la cause les plus fréquents avec 86,8 % des cas. Parmi ces adénomes, les prolactinomes étaient fréquents avec 69,7 % de cas, suivis d’adénomes hypophysaires non sécrétant (18,2 %), d’adénomes mixtes (6,1 %), d’adénomes somatotropes (3 %), d’adénomes gonadotropes (3 %).
Conclusion |
L’adénome hypophysaire en Afrique subsaharienne est l’apanage du sujet jeune et atteint autant l’homme que la femme et est dominée par le prolactinome.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Adénome hypophysaire, Prolactinome, Afrique
Plan
Vol 77 - N° 4
P. 368-369 - septembre 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.