Lymphome malin non hodgkinien à double localisation thyroïdienne et médiastinale : à propos d’un cas - 07/09/16
Résumé |
Introduction |
Les lymphomes primitifs de la thyroïde sont rares, leur présentation clinico-biologique est non spécifique et le diagnostic repose sur l’histologie. Nous rapportons le cas d’un lymphome non hodgkinien à double localisation : thyroïdienne et médiastinale.
Observation |
Patiente de 32ans, qui consulte pour une dyspnée associée à une tuméfaction cervicale qui augmente rapidement de volume depuis 9 mois. L’examen clinique a trouvé un goitre volumineux, irrégulier, de consistance dure avec de multiples adénopathies cervicales. Le bilan a révélé une hyperthyroïdie biologique, le bilan immunologique, le dosage de la calcitonine et la thyroglobuline sont sans anomalies. La TDM cervicothoracique a objectivé un goitre multinodulaire avec plusieurs adénopathies cervicales, associé une masse de la loge thymique. La cytoponction d’un nodule thyroïdien et la biopsie de la masse médiastinale ont conclu à un lymphome malin non hodgkinien de phénotype B. La chimiothérapie a permis une régression rapide des processus tumoraux.
Discussion |
Le lymphome primitif de la thyroïde représente 1–5 % des cancers thyroïdiens. Deux types sont décrits : lymphome de Malt et lymphome diffus B. Le diagnostic est évoqué devant un goitre augmentant rapidement de volume. La biologie est peu contributive. Le diagnostic repose sur l’histologie avec immuno-histochimie. Le traitement repose sur la chimiothérapie, et le pronostic reste globalement favorable.
Conclusion |
Le lymphome primitif de la thyroïde est rare, mais doit être évoqué devant tout goitre augmentant rapidement du volume.
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Vol 77 - N° 4
P. 381-382 - septembre 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.