L'endoscopie bronchique diagnostique a vu se multiplier, ces 10 dernières années, l'éventail des outils utilisables à travers les endoscopes et a vu se diversifier les modes de procédure sous anesthésie(s) locale et/ou générale, avec ou sans contrôle radiographique.

Les techniques d'endoscopie diagnostique s'intriquent très fortement avec l'endoscopie interventionnelle.

Aujourd'hui, dans tous les centres d'endoscopie bronchique, sont réalisés les gestes d'endoscopie diagnostique standard, les contrôles postopératoires et les contrôles après désobstruction ou endoprothèse.

En revanche, seuls quelques centres s'intéressent à des techniques diagnostiques récentes lourdes et coûteuses mais prometteuses, quoique d'indications limitées, comme la fluorescence et l'échographie endobronchique. Cette dernière est facilitée par les techniques d'anesthésie générale qui en font une procédure intermédiaire entre endoscopies diagnostique et interventionnelle.

Il existe aussi des unités d'endoscopie plus lourdement équipées, où l'on peut réaliser l'ensemble des actes diagnostiques et thérapeutiques : dilatation, mise en place de prothèse, destruction des tumeurs, fluorescence bronchique et photothérapie. Dans ces centres, l'endoscopie diagnostique et l'endoscopie thérapeutique s'associent pour réaliser une structure où tous les actes sont possibles, se succèdent et se coordonnent ; ce sont les meilleurs sites pour l'enseignement de la sémiologie bronchique et l'apprentissage des gestes.

Pour le moment, les techniques d'imagerie par tomodensitométrie avec endoscopie virtuelle ne remplacent pas l'endoscopie optique ; en revanche, cette imagerie avec ses reconstructions aide à la visualisation des structures péribronchiques, péritrachéales, et à la décision ainsi qu'à l'organisation des actes d'endoscopie simple comme ceux d'endoscopie thérapeutique.

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