Entérovirus et parechovirus - 07/09/16
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Résumé |
Dans la famille des Picornaviridae, le genre Enterovirus comprend 12 espèces. Les entérovirus pathogènes chez l'homme se répartissent parmi sept d'entre elles, les entérovirus A à D et les rhinovirus A à C. Les poliovirus appartiennent à l'espèce entérovirus C. Les entérovirus ont un potentiel neurotrope plus ou moins marqué, les rhinovirus un tropisme respiratoire. Ces virus à acide ribonucléique sans enveloppe, résistants dans le milieu extérieur et ubiquitaires, se transmettent surtout par voie fécale-orale et aérienne. Le portage intestinal des entérovirus est fréquent et parfois prolongé. La majorité des infections à entérovirus est inapparente ou paucisymptomatique peu spécifique. La poliomyélite est éradiquée de la zone Europe depuis 13 ans. Continuer la surveillance de la circulation des poliovirus, investiguer les tableaux de paralysies flasques, maintenir un haut niveau d'immunisation vaccinale des populations, restent essentiels. Les poliovirus sauvages circulent encore au Moyen-Orient, au Pakistan et en Afrique, accompagnant la triade conflits-déplacements de population-pauvreté. Les entérovirus « non polio » sont une des principales causes d'infections virales épidémiques chez l'enfant et l'adulte, pléiomorphes et le plus souvent bénignes. Les formes graves sont les infections neuroméningées à type d'encéphalites et de paralysies, les infections généralisées néonatales, certains tableaux de myocardites et d'infections respiratoires, ou survenant chez les personnes immunodéprimées. Le diagnostic moléculaire générique rapide a supplanté les autres techniques. Il doit être suivi du typage du virus dans les formes graves. Les outils moléculaires ont montré le rôle des rhinovirus dans certaines atteintes respiratoires graves et celui des virus du genre Parechovirus dans les méningites des nourrissons et les sepsis du nouveau-né. Actuellement, les grandes épidémies en Chine et en Asie du Sud-Est de maladies pieds-mains-bouche et/ou d'infections neuroméningées sévères à entérovirus 71 représentent une émergence vraie et un défi thérapeutique. L'entérovirus A71, encore peu fréquent en Europe, est étroitement surveillé, de même que d'autres types tels l'entérovirus D68, possiblement neurotrope.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Maladie pieds-mains-bouche, Infection neuroméningée, Infection néonatale, Émergence virale, Diagnostic, Épidémiologie moléculaire
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